Techniques

Les techniques de construction

Le site est construit en pierre calcaire de la région. C’est pour cette raison qu’une partie des vestiges a disparu dans les fours à chaux au XIXe siècle.

Les murs étaient très épais. Les ouvriers batissaient  les deux faces visibles du mur en parement de pierres taillées très soigné : petit appareil. Chaque fois que la construction atteignait  un mètre de hauteur, ils remplissaient l’espace  d’un agglomérat de pierres et de liant. Ils disposaient alors leurs échaffaudages dans des espaces réservés : les trous de boulins ; et entamaient le mètre suivant…

Le derrière de la scène est maintenu par des contreforts imposants laissant penser qu’il existait un mur de fond de scène assez haut.

Les fouilles ont permis de retrouver différents éléments d’architecture.
Un chapiteau et un fragment de pilastre aujourd’hui exposés au musée d’Angoulême, ainsi qu’un masque en calcaire provenant sans doute du mur de scène.
Les fouilles ont mis à jour des matériaux de décoration variés : tuiles, stuc coloré en rouge, pavages calcaires et enduits peints…

Dans les murs, on peut observer les trous de boulins. Ils permettaient aux ouvriers de monter leurs échafaudages au fur et à mesure que le chantier progressait en hauteur.

Il a été découvert divers éléments d’un système d’écoulement et de drainage des eaux. On peut observer sur le site : un caniveau et une sortie de canalisation.