Histoire et apports culturels

Une brève histoire du portrait à travers les âges et des apports culturels.

Une brève histoire

Le portrait politique 

Le portrait apparaît très tôt dans l’histoire de l’art. Les civilisations de l’Antiquité égyptienne, étrusque, grecque et romaine lui attribuent des valeurs essentiellement religieuses liées à la représentation des morts. Toutefois le portrait joue aussi un rôle politique en permettant de renforcer le pouvoir des puissants. L’image, qui doit rassembler tout ce qui fait que les hommes se ressemblent, reste conventionnelle. La recherche de singularité s’efface au profit de la mise en place d’archétypes.

Le portrait religieux

Le monde carolingien maintient la tradition romaine du portrait politique. Pourtant, pendant la période du bas Moyen-Âge, le triomphe de l’iconographie religieuse met un peu de côté le portrait privé. L’individu ne trouve pas sa place dans cet art de la spiritualité et du sacré. L’art funéraire du XIe siècle, avec l’apparition des gisants, permet un retour des représentations d’individus, mais ces derniers sont très stéréotypés et reflètent le style des différents ateliers d’artistes plutôt que les véritables caractéristiques physiques des personnages représentés.

Le portrait de cour, portrait rang social

La Renaissance marque la réapparition, voire « l’invention », du portrait du fait de la mutation profonde de l’esprit religieux et d’une évolution de la société qui permet à l’art de cour de se développer. Les grands mécènes privilégient les entreprises personnelles et la représentation individuelle. Quittant le domaine religieux, le portrait devient un genre autonome dans lequel la place de l’artiste et sa relation avec le portraituré s’affirment. Au XVIIe siècle, le portrait de cour domine. Les artistes mettent en place une hiérarchie des genres dans laquelle le portrait se place en deuxième position derrière les scènes historiques. Au XVIIIe siècle, se faire portraiturer devient une pratique courante dans toutes les couches aisées de la population. Les bustes sculptés et les portraits peints occupent alors une grande part de la production artistique de cette époque. Le portrait connaît son âge d’or. Au XIXe siècle, la diversité des tendances, des courants artistiques et des sensibilités permet au genre du portrait de traiter de la psychologie des personnages. Enfin l’essor de la photographie, dans les années 1850, vient apporter un nouveau regard sur l’image de soi.

Le portrait prétexte

Au XX e siècle : Le portrait intime, le portrait prétexte

L’attitude du peintre dans sa société

Le genre du portrait devient un prétexte

Quelques grandes lignes liées au portrait

Qu’est-ce qu’un portrait ? Définir le terme et énumérer les différentes façons de réaliser un portrait : Portrait peint, portrait sculpté, portrait littéraire, portrait photographique, portrait musical, portrait filmé. Les supports sont nombreux et très variés. Il existe également différents codes de représentations, en faire la liste permet de comprendre que le portrait est un genre protéiforme. Portrait en pied, portrait qui se limite au buste ou à la tête, modèle présenté de face, profil ou trois-quarts, portrait nu, en costume, accompagné d’attribut, portrait de famille, portrait de groupes, le fond (neutre, paysage), la forme, rôle des objets..

Des apports culturels