L’horizon bleu (écrit par Dorothée Piatek)

Pierre

Pierre, le héros du roman, vu par Camille

 Le résumé :
En août 1914, Pierre est un jeune instituteur qui part à la guerre. Sa femme Elisabeth reste seule pour s’occuper de l’école et des élèves. Pierre vit des choses horribles : c’est l’enfer !
Il n’est pas seul dans les tranchées : il retrouve Henri un ami d’enfance, puis il rencontre Gabriel un soldat un peu étrange. Mais, c’est un bon copain quand même…
Pierre écrit souvent à Elisabeth pour lui raconter ce qu’il vit dans les tranchées.
Réussira-t-il à survivre ? Oui, mais il ne sera plus jamais le même… Heureusement, il fait la connaissance de Gustave, un jeune garçon qui va lui redonner espoir en la vie.

L’horizon bleu… ou noir ?

Je pense que l’auteur a du se renseigner beaucoup : elle a sans doute lu beaucoup de carnets de soldats, de lettres, … et elle a su rendre cette histoire émouvante. (Fanny)

Le livre s’appelle peut-être « L’horizon bleu » car, à partir de 1915, les soldats portaient des uniformes d’une couleur qu’on appelle bleu horizon. (Anastasia)

Le livre aurait pu s’appeler « L’horizon noir » car l’histoire est noire. Il y a des morts, les personnages dépriment, … : ils broient du noir. (Camille)

Une histoire d’amour…

Pierre et Elisabeth

Un couple séparé par la guerre (dessin de Lisa)

Les lettres de Pierre et Elisabeth étaient très tristes et émouvantes. (Mendy)

J’aime bien cette histoire car elle est romantique. Dans certains passages par exemple, au début, quand Pierre passa la dernière nuit avec sa femme ou quand ils s’écrivent des lettres. (Lisa)

Une histoire d’amitié…

J’ai bien aimé ce livre. Quand Pierre est parti, il a retrouvé son ami Henri. Ils sont allés sur le champ de bataille. Ils ont creusé des tranchées. (Anastasia)

Quand son ami Henri meurt, Pierre est complètement désemparé. Il commence à devenir fou. (Valentin)

Gabriel était espion mais il a sauvé son ami de la prison. Il est allé le chercher en prison. Finalement, si Gabriel n’avait pas été espion, Pierre serait peut-être mort en prison. Pierre a été sauvé aussi grâce à sa femme car elle est allée voir le colonel Schmidt. (Fanny)

Il y a eu de l’amitié, de l’espionnage, du suspense, de l’émotion, du sauvetage, de l’amour, beaucoup de blessés et tués pour leur pays. (Nathan)

Pierre

Pierre dans les tranchées (dessin de Pablo)

Une histoire triste…

Pierre est blessé dans sa tête par la guerre car il a vécu des choses horribles. Il s’imagine qu’il n’est plus un homme… (Meïlie)

J’ai bien aimé ce livre même s’il y avait des passages tristes. (Inès)

J’ai trouvé triste quand Pierre le héros dit à sa femme dans une lettre qu’il voudrait mourir quand il est en prison. (Valentin)

J’ai bien aimé ce livre. J’ai trouvé triste quand Pierre doit aller en prison et qu’il veut se laisser mourir. (Jade)

Ce livre était triste mais je l’ai beaucoup aimé. J’aime quand les livres sont intrigants. (Fanny)

L’espoir : Pierre et l’enfant

J’ai eu peur pour Pierre, j’ai cru qu’il allait mourir mais j’ai toujours espéré que la fin serait joyeuse. (Romain)

Le passage avec le petit garçon m’a ému, car Gustave est orphelin et Pierre est triste. A la fin, on imagine qu’ils vont vivre ensemble avec Elisabeth dans son ancienne école, que Pierre va adopter Gustave. (Fanny)

Je pense que Pierre va adopter le petit orphelin. Quand il lui parle, on dirait que c’est son père, que Pierre va lui donner de l’amour et de la tendresse. (Mendy)

Pierre et Gustave sont partis dans une sorte de nouvelle vie. (Anastasia)
Quand Pierre a rencontré le garçon, il le considère comme son fils et Gustave le considère comme son père. (Axel)

J’ai bien aimé « L’horizon bleu » car il y a du suspense à chaque chapitre. J’ai surtout aimé quand Pierre a rencontré l’orphelin. Ils s’entendent bien car en fait ils se ressemblent : ils sont tous seuls.
C’est à nous d’imaginer la fin de « L’horizon bleu ». On pourrait écrire « L’horizon bleu 2 ». (Matthias)

J’ai aimé l’histoire de « L’horizon bleu » car j’adore le suspense et il y en avait. J’ai bien aimé quand Pierre rencontre l’orphelin et qu’il lui a dit qu’il était courageux. (Valentin)

Une histoire au cœur de la guerre…

Sur la Terre, ça ressemble un peu à la Lune car tout est détruit à cause des obus, des bombes, … (Valentin)

J’adore les livres qui parlent de la grande guerre. La Grande guerre me passionne (Fanny)

C’est terrible de faire Noël ensemble et puis le lendemain d’être obligés de combattre. (Mendy)

La guerre est injuste. Les hommes auraient pu parler au lieu de se battre.(Romain)
La guerre est cruelle et horrible. (Valentin)

La première guerre mondiale du début à la fin, c’est monstrueux, c’est terrible, c’est horrible, c’est l’enfer.
La guerre c’est une grosse bêtise. Tuer, c’est vraiment horrible !
Quand on sera grand, il ne faudra pas faire la même chose, ne pas faire les mêmes bêtises que les adultes. (Nathan)

L’avis des parents :

La maman de Lisa :
Bien rythmé par la correspondance. Les lettres apportent une certaine véracité par le témoignage du vécu des différents personnages (avec Pierre au front, Elisabeth restée à Haubourdin, l’infirmière, ses amis, …).
Les descriptifs sont courts et incisifs « comme les éclats d’obus », ce qui permet de ne pas casser le rythme de l’histoire. L’intensité de l’horreur va monter crescendo.
La simplicité des textes reflète avec honnêteté les sentiments en général (d’amour, d’amitié, de fraternité et de patriotisme).
Le dénouement est inattendu. Malgré les conséquences terribles qu’aura généré cette guerre, l’espoir renaît par le retour à la vie grâce à l’enfant.
Beau témoignage. Se lit d’un trait.

La maman de Fanny :
Tout comme ma fille Fanny, j’ai bien aimé ce roman. La description des sentiments de tous les protagonistes est touchante et nous fait voyager dans le cœur et dans la tête des français (et même des allemands) de la première guerre. Évidemment le fait d’avoir choisi deux instituteurs comme personnages principaux permet aux enfants de mieux comprendre les dégâts de cette guerre et d’avoir plus de compassion car ce « poilu » pourrait être leur maître. Et les enfants de cette petite école ressemblent à nos enfants qui ressentent encore aujourd’hui de l’admiration et éprouvent du respect envers celui qui leur transmet le savoir et qui les rassure quand ils sont inquiets en répondant à toutes leurs questions. Ce roman montre aussi que l’instituteur, le savant, l’intellectuel peut être aussi l’homme courageux qui, pour se défendre, lui et ses camarades, est obligé de tuer et devient un « monstre » par obligation.
Heureusement la guerre perd de sa force grâce à l’union entre l’allemand et l’instituteur, l’amitié n’a pas de nationalité ni de race.
Et l’amour ! Même dans la distance, la véritable distance, l’isolement, sans le téléphone, l’internet, l’amour est victorieux. Pourtant ce « poilu » pense ne plus mériter l’amour que lui porte sa femme puisqu’il est devenu un monstre. Il n’est devenu un monstre que pour lui-même et il faudra sûrement beaucoup de temps pour qu’il se reconstruise dans sa nature, sa région qu’il aime, qu’il aimait car elle aussi par les dégâts de la guerre, elle est devenue presque monstrueuse.

La maman de Margot :
J’ai trouvé ce livre émouvant et triste.
Il m’a permis de comprendre les conditions de survie des soldats et également celles des femmes restées à la maison.
Au fur et à mesure de l’histoire, on prend conscience que ces hommes appelés pour la guerre sont partis sans savoir ce qui les attendait, pensant que ce conflit serait de courte durée.
L’auteur décrit avec beaucoup de détails l’horreur de leur quotidien sur le front : la boue, la famine, la saleté, la crasse, les cauchemars qui les amènent à la limite de la folie.
La correspondance que Pierre entretient avec Elisabeth sa femme et avec ses élèves montre bien l’importance que peuvent avoir ces échanges, lui donnant le courage de tenir le coup et de garder un lien avec sa vie d’avant.
On mesure également combien l’amitié est importante pour Pierre malgré la trahison de son ami Gabriel.
Les combats sont décrits avec tellement de précision que l’on pourrait s’imaginer dans la tranchée au milieu des soldats, sortant de la tranchée avec eux, menant l’assaut avec eux, ou ayant peur en même temps qu’eux ; ces soldats ont tous combattu avec la même bravoure quelle que soit leur nationalité.
A la fin de la lecture de ce livre, je me suis posé une question :
Et si cela avait lieu maintenant, comment réagirions-nous ?
Aurions-nous aujourd’hui le courage de tous ces hommes et la détermination de ces femmes qui ont défendu leur pays ?

Le papa d’Inès :
J’ai retenu de ce livre qu pendant la guerre où il y a le chaos partout, le seul moyen de communication entre les soldats et les épouses reste le courrier.
On se rend compte qu’il est très important de savoir lire et écrire. On constate que l’homme peut être pacifiste et plein d’ambitions envers les enfants, et devenir un monstre capable de tuer d’autres êtres humains pour sa propre survie et défendre son pays.
La trêve de Noël a permis aux soldats des deux camps de fraterniser le temps d’une soirée, ce qui prouve qu’ils avaient d’autres ambitions que de s’entretuer.
Avant le conflit, l’idéal de Pierre c’est d’apprendre aux enfants, et après le conflit, au moment où il doute le plus, où il ne sait plus, c’est un enfant qui va le ramener vers son idéal.

Les tranchées

Le roman vu par le papa de Margot