Zappe la Guerre

par les CE2 de l’école Jules Michelet à Cognac

en noir : des extraits du livre

en rouge : nos commentaires

« Sur la place de Rezé, le monument aux morts était sans vie. Ce soir-là, on ne le voyait carrément plus lorsque dans le brouillard, ils sont un à un apparus, se détachant lentement de sa masse de pierre. Ni gens ni fantômes. Juste des apparences en manteaux bleu horizon dans leurs pantalons rouge sang d’août 1914. À l’heure où toute la ville essaie de ne penser qu’à bien dormir, des dizaines de soldats quittaient leur monument pour un effrayant carnaval militaire. »

Des soldats de la première guerre mondiale de la ville de Rezé sortent du monument aux morts .

Pour un effrayant carnaval militaire.

C’est effrayant de les voir sortir du monument.

C’est une chance qu’ils ont de revenir.

 

« Voilà quatre-vingts ans qu’ils étaient tous morts. Le temps d’une vie d’homme s’était écoulé et aujourd’hui, ils voulaient enfin savoir. Vérifier qu’ils avaient fait la guerre pour que cela en vaille leur peine.

Qu’on n’est pas morts pour rien, quoi ! lança Soulas en dressant vers l’obscurité du ciel sa main ouverte, celle qu’il n’avait pas perdue dans la première neige des Vosges. »

 

Ils sortent pour voir si ils n’ont pas fait la guerre pour rien et pour faire le point.

C’est très émouvant parce que ce sont des personnes qui sont morts en se battant.

– Ch’ais plus bien lire, mon lieutenant. La mémoire ! Faut pas m’en vouloir, j’ai plus toute ma tête !

Monti de Rezé aurait bien souri du terrible humour de Sorin mais il ne pouvait plus. La balle qui lui avait traversé l’abdomen le faisait à jamais grimacer. Elle tournait dans son ventre avec l’obstination d’une horloge comtoise. Il insista. Sorin s’exécuta, à voix basse pour ne pas inquiéter le voisinage.
Le lieutenant ne peut plus sourire car une balle lui a traversé l’abdomen.

Les soldats font attention de ne pas se faire repérer.

Ce passage est drôle parce que Sorin a de l’humour alors que le sujet de la guerre est grave.

 

C’est une sorte d’orage domestique qui jaillit d’une caisse sombre. S’éclaireraient-ils avec des éclairs ?

– J’étais sûr que la société ferait des progrès et le progrès des avancées, commenta Monnier ébloui. Raconte, Sorin!

– C’est un cinématographe qui garde les images collées sur sa vitre. Et coloriées comme les belles cartes postales, ces visions ! Et qui parlent en plus !

 

Les soldats découvrent la télévision en regardant par la fenêtre d’un habitant.

Mais à leurs époque elle n’existait pas,il ne savent pas ce que c’est.

C’est humoristique de voir les soldats découvrir la télévision.

 

C’est une sorte d’orage domestique qui jaillit d’une caisse sombre. S’éclaireraient-ils avec des éclairs ?

– J’étais sûr que la société ferait des progrès et le progrès des avancées, commenta Monnier ébloui. Raconte, Sorin!

– C’est un cinématographe qui garde les images collées sur sa vitre. Et coloriées comme les belles cartes postales, ces visions ! Et qui parlent en plus !

 

Le soldat rencontre un petit garçon.

Il décide de tout lui dire sur la guerre.

Pour que l’enfant sache et que cela ne se reproduise pas.

Il y a un peu de suspens car on aimerait savoir ce qu’il lui dit.

Résumé de l’album par les élèves de CE2 :

 

Sur la place de Rezé, des soldats de la première guerre mondiale sont sortis un à un de leur monument. Ils étaient en très mauvais état. Ils avaient perdu des jambes, des bras et la moitié du visage. Sergent Sorin fait l’appel et ils se sont tous mis en marche pour voir si ils n’ont pas fait la guerre pour rien.

Ils vont découvrir la télévision et que la guerre est toujours présente.

Un soldat va rencontrer un enfant et décide de tout lui dire sur cette guerre.