La voile

Nous avons commencé un cycle de voile au plan d’eau de St Yrieix, et ce, jusqu’aux vacances de la Toussaint. J’ai pris ces photos le mardi 21 Septembre, jour de grand soleil et sans beaucoup de vent, avant que l’automne ne s’installe et que moussaillons et photographe n’affrontent des conditions climatiques plus rudes… Nous espérons ainsi donner envie à tous de pratiquer ce sport !

La maîtresse des C.M.2

Avant de partir à la voile, on mange puis avant que la cloche  ne sonne, on s’habille en tenue de voile et on va en récréation. Puis, dès que la cloche sonne, on part et le bus nous amène au plan d’eau de St Yrieix. On pose nos affaires dans les vestiaires puis si on veut, on peut aller aux toilettes. Ensuite, on entre dans la voilerie… Lucas


La voilerie

En rentrant dans le club de voile , nous posons nos sacs et nous allons dans la voilerie , nous prenons un gilet de sauvetage : nous nous l’attachons en fonction du poids et de la taille qu’on fait, il ne faut pas qu’il touche aux oreilles, sinon il nous tient mal.

Puis nous allons  devant le tableau pour que Damien ou Sylvie marque les groupes de 2 en face du numéro du bateau ,  ensuite il y en a deux qui sortent la voile du trou où elle est rangée, il faut aider l’autre sinon on la fait tomber!

Après, celui qui ne porte pas la voile prend la dérive et le gouvernail et les pose sur le banc devant son bateau.

Pour la première séance, le bateau ci-dessous nous a permis de revoir le vocabulaire , et de voir comment installer la voile.  Mylhéna et Moïna


Avant le départ

Là, on vient de gréer notre bateau et on s’assoit pour entendre les explications des moniteurs : on regarde le drapeau pour savoir d’où le vent vient. Sylvie nous rappelle les consignes de sécurité qu’on avait vues à l’école,  puis elle nous dit quand on doit partir et le parcours qu’on va faire. Marine



Le départ

Avant de partir, nous avons mis le gouvernail et la dérive à l’avant du bateau. Puis, on a mis le mât dans le trou et on a accroché la bôme au mât. Parfois c’est dur car sur certains mâts, le crochet est dur à manipuler ! Après, on accroche la livarde à la voile grâce à un élastique tenu sur le mât. On peut relever la bôme pour que ce soit moins difficile. Enfin, on accroche le mousqueton de l’écoute qui tient la voile mais des fois, on se fait gêner par la bôme des autres bateaux qui nous cogne !

Notre partenaire monte dans le bateau et l’autre  le pousse dans l’eau. Et il saute lui aussi à bord ! Le plus difficile, c’est de pousser le bateau : il est quand même assez lourd car c’est du fer ! Et il ne faut pas trop le pousser car, sinon, l’autre se mouillerait en sautant! Violaine et Dorian

Quand on arrive sur l’eau, si on a bien écouté Sylvie, on va vers la bouée demandée et le premier arrivé a gagné. Si c’est une régate, on gagne un tour de bateau à moteur : moi j’aimerais bien, mais il faut gagner !

Il faut bien sentir le vent  car il peut y avoir un coup de vent et si on ne met pas bien la voile, on pourrait rater le coup de vent ! Il faut savoir d’où le vent vient et bien diriger la voile.  Jean

Sur l’eau

Nous pouvons accrocher la voile à un crochet sur la bôme pour ne pas nous la prendre dans la tête, car ça raccourcit la voile. Mais ça va moins vite.

Sur l’eau il ne faut  pas faire n’importe quoi car on peut chavirer et tomber à l’eau ! Mais moi, je mets souvent les bras hors du bateau pour les tremper dans l’eau et à cause de ça, la dernière fois, je me suis pincée entre 2 bateaux et j’ai eu un bleu qui est devenu violet autour !   Amel

Il ne faut pas se lever dans le bateau. Quand la voile est en face d’une personne, c’est elle qui la dirige pendant que l’autre gouverne. Les deux enfants sont assis face à face : celui qui gouverne regarde l’endroit où il va et essaie d’aller tout droit. Celui qui tient l’écoute ( la corde qui tient la voile) doit essayer de trouver la meilleure position pour sa voile afin d’aller le plus vite. Elisa

Nous avons fait une régate (course de bateau), il y avait beaucoup de slaloms  jusqu’à l’arrivée. Il ne faut pas s’emmêler dans la bouée en passant trop près, car la dérive se prend dans les câbles ! Mais on est obligé de passer assez près quand même pour tourner.

Ça va plus vit quand il y a du vent, c’est mieux, tout le monde est content ! Arthur

Quand il y a du vent, on doit tirer l’écoute pour trouver où ça tire le plus pour aller le plus vite et c’est compliqué. Il faut baisser la tête car la bôme change vite de sens. Il faut alors changer de rôle. Julian

Quand on est sur l’eau, on ne doit pas se mettre debout sur le bateau. Mardi dernier, nous avons fait trois parcours.

Premier parcours : on devait partir de la plage puis aller à la bouée bleue puis Sylvie nous a remorqués de l’autre côté du plan d’eau, au sud.

Deuxième parcours  : le même,  on était dans le sens du vent.

Troisième parcours : on devait faire des slaloms entre des bouées. Guillaume

La voile c’est assez dur quand il n’y a pas de vent et que nous n’avons pas de rame parce qu’on n’avance pas vite. Les premières séances sans trop de vent nous ont permis d’apprendre à diriger et à choisir la bonne position pour la voile. Tamara


Pour être remorqué…

Sylvie nous dit par exemple : “On doit aller s’accrocher à la bouée bleue”. Ceux qui arrivent en 1er à la bouée bleue prennent l’attache de la bouée et la corde devant leur bateau et ils les attachent entre elles. Le 1er bateau se prépare ensuite à attacher le suivant : un des enfants prend la corde du bateau qui arrive et l’accroche à la corde à l’arrière de son bateau et ainsi de suite… Maëva

C’est difficile car on arrive en même temps et on ne sait pas qui est déjà accroché. Et aussi de viser le bon bateau et pas un bateau qui n’est pas accroché. On risque de se faire mal aux doigts en attrapant un autre bateau donc il faut attendre qu’il s’approche et après, on le ramène vers notre bateau. Maxime



L’arrivée sur la plage

Quand Sylvie nous dit de rentrer, on vise notre pneu : il y a des pneus pour poser les bateaux retournés dessus, il faut compter pour savoir lequel est notre pneu. Si on n’a pas visé le bon pneu, il y a plus de travail à faire car il faut porter le bateau s’il est sur la plage, ou tirer le bateau dans l’eau jusqu’à son pneu.

On enlève la dérive, dès qu’on est à quelques mètres de la plage, mais pas trop tôt sinon le bateau n’écoutera pas ; puis le gouvernail, pas trop tôt sinon on ne pourra plus tourner.

Un enfant descend alors du bateau et il  le tire sur le sable. Après nous remontons le bateau à 4 minimum puis nous ramenons les bateaux à leur pneu. On doit remonter les bateaux qui sont dans notre équipe, mais si on a fini, on peut aller aider les autres équipes. Liliah et Amaury


Le rangement

D’abord, je range le gouvernail et la dérive dans la voilerie. Puis,  je vais étendre la voile sur l’herbe pour qu’elle sèche. Après, on porte les bateaux à 4 minimum pour les retourner et vider l’eau. On les pose sur les pneus. Enfin, on plie notre voile en triangle, on pose la bôme au milieu contre  le mât et c’est avec la corde (l’écoute) qu’on serre bien la voile. Et on va la ranger. Ce n’est facile car on est mouillé, on a les mains qui glissent et donc, on a envie d’aller se sécher !  Farsia, Nicolas et Nathan.


Pour aller se changer, on doit d’abord enlever le gilet  de sauvetage, on le referme par les 3 attaches. On va le mettre où il était. Ensuite, on va se changer dans les vestiaires : il faut se dépêcher car le bus est tout le temps à l’heure  et des fois, c’est dur parce qu’on doit se changer entièrement ! Accel