LUNDI 27 MARS
Le réveil à 7h45 est encore difficile. Le petit déjeuner nous attend à 8h puisque notre cours de ski a lieu à 9h15.
Les niveaux de ski sont de plus en plus satisfaisants: il va y avoir plein d’étoiles !
Nous avons encore aperçu des vautours…
Nous avons pique-niqué au Pla d’Adet pour la dernière fois.
Ensuite nous avons visité l’usine à neige dans le cadre de notre projet sur les changements climatiques.
Cette usine permet de fabriquer de la neige artificielle pour satisfaire les skieurs. Il faut pour cela de l’eau, de l’air compressé et du froid.
Les machines qui compressent l’air sont très impressionnantes.
- Les compresseurs
L’eau est extraite d’un barrage, le lac de l’Oule; il en faut 300 000m3 par saison ! Elle est ensuite acheminée jusqu’aux trois usines du domaine skiable d’où elle est projetée grâce à l’air compressé, dans un des 360 canons à neige de la station…
- Ce que l’on voit du canon à neige…
- … et ce que l’on ne voit pas.
Mais pour cela il faut de l’énergie, apportée par l’électricité (en partie hydroélectricité, ce que nous verrons demain) et une température basse. Mais le taux d’humidité dans l’air a aussi de l’importance: plus l’air est sec et plus c’est facile; plus l’air est humide et plus c’est difficile…
- Ce tableau montre la température à laquelle est produite la neige selon le taux d’humidité.
- Le centre de commandement
Ensuite l’eau est projetée sur les pistes, sous forme de petits cristaux. Une machine passe pour étaler les tas formés.
Le tout est commandé depuis des ordinateurs.
- Le poste de commandement
- Le plan des canons, usines et sondes
Les canons à neige sont apparus à Saint Lary vers 1985. Ils fonctionnent plutôt la nuit, de novembre à décembre à janvier ou février. Sans eux la station n’ouvrirait que trois semaines par an ! Et si le réchauffement climatique s’accélère, ils ne suffiront plus…
La production de neige artificielle est relativement écologique puis que l’eau prélevée est rejetée dans la nature quand la neige fond, et qu’on utilise une électricité produite par la force de l’eau.
Après cette visite intéressante nous sommes rentrés au Centre en télécabines pour continuer notre enquête écologique: nous avons interrogé tous les acteurs du Centre.
- Enquête énergie menée par
- Marie-Laure, Marie-Céline, Albane, Manon et Alyssa
Après le gouter et un long temps de récréation, nous avons écrit notre courrier et nous avons continué notre travail sur les changements climatiques.
Puis nous avons diné. Le menu était idéal !
- salade composée au surimi
- pates carbonara au saumon
- mousse au chocolat
Des enfants heureux et chouchoutés: une assiette spéciale est servie si on est allergique…
Ce soir veillée calme à la carte: fresque murale collective dans le couloir, musique, jeux dans les chambres ou lecture. Un grande partie de Loup Garou est organisée.
Coucher à 21h puisque la fatigue s’accumule; demain pas de ski mais visite de la centrale hydroélectrique.