Qui peut survivre comme un écureuil ?

Depuis l’année dernière, Annie Laubuge sort chaque semaine avec sa classe de grande section/CP dans un petits bois proche de l’école de Balzac.

Aujourd’hui, les enfants vont se confronter à la dure réalité de la vie animale en forêt.

 

 

 

 

Chaque écureuil prend 10 noisettes.

 

 

 

 

 

 

 

 

On choisit un symbole et on le dessine sur ses 10 noisettes.

 

 

 

 

 

Ça fait bien 10 !

 

 

 

 

On part ensuite cacher ses noisettes,

mais pas toutes au même endroit…

 

 

 

 

Retour au coin regroupement.

La maîtresse lit un livre,

un chat s’invite pour profiter de l’histoire…

 

 

 

Puis chacun va chercher ses noisettes

avec plus ou moins de succès.

 

 

 

 

Un écureuil dépité qui ne trouve pas sa noisette,

pourtant il l’avait cachée sous une feuille verte foncée !

 

 

 

Chaque écureuil compte ses noisettes

puis calcule dans sa tête, sur ses doigts

ou en s’aidant de bâtons,

les noisettes qui lui manquent.

Un grand bravo à l’écureuil “étoile rouge” !

 

 

 

Enfin on casse ses noisettes

avec un casse-noix à vis ou une grosse pierre.

 

 

 

 

Et on se régale…

Merci aux écureuils chanceux

qui ont partagé leur butin avec les autres.

 

 

 

L’exercice sera reproposé dans un mois pour travailler la prise de repères, la mémorisation, la concentration.

On parlera de l’écureuil qui lui aussi ne retrouve pas toujours ses noisettes.

Lucile Costes-Planques

 

 

 

 

 

 

 

Classe Dehors : 2 livres à connaître

L’école à ciel ouvert

200 activités de plein air pour enseigner

Cet ouvrage écrit par 3 enseignantes suisses rappelle les avantages de la Classe Dehors et donne des conseils pratiques.

Il propose ensuite 200 activités dans tous les domaines : français et langues, mathématiques, questionner le monde, sciences et technologie, arts plastiques et musique, éducation physique et sportive.

Les activités sont proposées pour des enfants de cycle 2 et/ou 3 mais certaines sont accessibles dès le cycle 1.

Des pastilles « Le savez-vous », apportent des informations complémentaires, sur le monde végétal et les animaux notamment.

Précis, concret, varié, très riche, illustré de nombreuses photos, ce livre est parfait pour oser se lancer dans la Classe dehors ou enrichir sa pratique.

   

   

 

L’école de la forêt

Jeux et apprentissages dans les bois pour aventuriers en herbe

Peter Houghton et Jane Worroll proposent 4 chapitres :

Explorateurs de la nature

Techniques de survie

Jeux collectifs autour des animaux de la forêt

Arts de la forêt.

Tout est dans le sous-titre : on lit ce livre et on n’a qu’une idée : le glisser dans sa (grande) poche et aller dans les bois avec ses neveux, ses enfants, ses élèves, pour partager des aventures sylvestres…

L.C.P

La classe dehors des champs

Nadine Viel-Ficher est enseignante à l’école maternelle de Champniers.    Elle pratique la classe dehors depuis plusieurs années.

Ce jeudi matin, ses élèves de moyenne et grande sections découvrent le contenu de la malle Faune aquatique que Nadine a empruntée au pôle sciences de la DSDEN et qu’elle a récupérée à Canopé (elle aurait pu également la retirer dans un point relais).

A la vue des épuisettes, des minis aquariums, des boîtes-loupes, les remarques fusent : «On va attraper des papillons, on va pêcher des poissons, on va pêcher des requins… »

On s’équipe bien, il pleut. On sort avec le matériel pour la pêche et pour les autres ateliers direction la mare des Prés de l’Or, en face de l’école.

Munis des épuisettes, petites ou grandes, on tente de trouver ce qui se cache sous l’eau …

 

Le contenu des épuisettes est déposé dans les minis aquariums remplis d’eau de mare.

 

Retour de pêche !

 

A l’école, on transvase les petits aquariums dans le grand aquarium.

 

La semaine suivante, les enfants sont devenus des naturalistes avertis.

En classe, ils ont observé leurs petites bêtes.

 

lls les ont identifiées grâce aux livres de la maîtresse ou à ceux qu’’ils avaient apportés.  Ils les ont dessinées. Sur leurs dessins on peut voir des planorbes (petits escargots non pas de mer, mais de mare, des nèpes, des larves de libellule, des notonectes, des gerris… 

 

 

 

 

 

 

 

Là, sur le dessin, (et  sur la photo) une nèpe : Les dents de la mare, pire qu’un requin !!! Elle est vorace : elle est à l’affût de ses proies qu’elle enserre avec ses pattes piquantes à l’avant. Elle se camoufle dans la vase qui se dépose au fond. Elle a une queue en forme de tuba.   

Pour la 2° sortie pêche, au bord de la mare, les enfants repèrent les plantes aquatiques, ils arrivent à identifier certaines de leurs petites bêtes. Ils trouvent aussi un champignon géant, un oeuf de merle et… des déchets….

Aucun têtard n’a été pêché (l’eau de la mare des Prés de l’or n’est peut-être pas assez propre), heureusement, Maîtresse Nadine en a ramenés…

Le lendemain, un des têtards s’est transformé en grenouille, on a vu ses 4 petites pattes pousser !

Maintenant que les enfants ont observé les petites bêtes de la mare, appris des tas de choses sur elles, sur leur utilité, ils vont les remettre là où ils les ont trouvées, dans leur milieu naturel, leur “maison” : la mare .

 

Mission accomplie !

Cet article a été largement inspiré du cahier de vie que Nadine transmet régulièrement aux parents.