L’Houmeau, notre quartier

Mardi 12 mars, nous avons fait une sortie pour découvrir L’Houmeau de 1800 jusqu’à 1900 environ.

En premier, nous sommes allés au musée des beaux arts pour regarder 2 tableaux en particulier : l’un parle de l’intérieur d’une toute petite maison et l’autre de l’Houmeau.

Après, nous sommes partis au musée du papier, en chemin nous avons regardé le musée du haut des remparts. Quand nous sommes arrivés, nous avons remarqué que l’eau de la Charente faisait un bruit épouvantable, donc David Garandeau nous a prêté un casque et un petit boitier pour mieux entendre ce qu’il nous disait. Nous avons parlé des anciennes usines à papier, de leurs ouvriers, des toilettes…

Céleste, Doriane et Julia

 Les tableaux du musée

Dans les maisons comme celle-ci, il y avait seulement  deux pièces : une pièce dans laquelle il y avait le salon et la cuisine ; et une autre dans laquelle il y avait une chambre.

Sur ce tableau d’Armand Vergeaud “le berceau“, on voit une maie où on rangeait la pâte à pain et la farine. On voit aussi un berceau de bois posé à côté de la cheminée, sûrement pour se réchauffer comme il n’y avait pas de radiateurs !

Dans la cheminée, on faisait cuire les plats. Les femmes de la campagne étaient habillées de la même façon : elles portaient souvent des coiffes et des tabliers.

Lucas et Ryan

Sur le 1er tableau : Les villageois  transportaient les animaux avec un bateau d’une rive à l’autre. Il y avait des cordes parce que les femmes devaient faire avancer le bateau grâce à leur force.

Sur le 2ème tableau : A l’époque les femmes mettaient un bout de bois  qui tenaient les bidons de lait derrière leur nuque.

Sur le 3ème tableau : C’était l’inauguration de l’église St Martial.

Batiste et Eva

 

Voici un tableau de Gaston Boucart intitulé “La Charente à l’Houmeau“.

Un bateau lavoir (on l’aperçoit derrière la gabare, il est recouvert d’une sorte de chapiteau) servait à nettoyer le linge, il restait immobile : les femmes  se penchaient près de l’eau pour laver les draps, les vêtements… C’était un travail difficile car en hiver, elles avaient les doigts gelés ! On étendait ensuite ce linge pour le sécher, sur l’île Marquet, juste en face. Benoît, Tim

On aperçoit derrière une usine à gaz, elle n’existe plus car comme la ville s’est agrandie, il ne fallait pas que ça explose dans la ville !

Avant, on utilisait du gaz pour faire fonctionner les réverbères : quelqu’un allait les allumer tous les soirs. ” Ça devait être pénible de monter et descendre à l’échelle et de la transporter !”  Romain, Léo

Le fleuve Charente

Sur la photo 1, à gauche : Le Nil  était une ancienne usine qui fabriquait du papier pour les cigarettes. Ce nom et son logo (l’éléphant) ont été donnés car ils vendaient du papier jusqu’en Égypte. Cette papeterie est maintenant fermée ( depuis 1970 )  et va devenir une école d’ images. La proximité de l’eau permettait d’en prendre pour faire ce papier.

Sur la photo 2 : On voit une maquette qui montre les anciennes papeteries le long de la Charente (en vert). Celles qui sont fermées ont des points rouges, et il y en a beaucoup.

Dans les papeteries, on fabriquait du papier en : 1 il faut découper du lin (ou un autre tissu); 2 il faut préparer la pâte avec le lin   ; 3 le mélange de la pâte ;  4  le tamisage ;  5 la presse  et en 6 le séchage .

Sur la photo 3 : La Charente se jette dans l’océan Atlantique à Rochefort et traverse plein de villes : Angoulême, Jarnac, Cognac, Saintes et Rochefort. Il y avait plein de méandres et on commerçait à partir d’Angoulême jusqu’à l’océan Atlantique.

Alizée, Luca, Marcus, Ryan, Steevy et Valentin T.

Nous avons vu une photo qui représente une gabare, avec des voiles blanches. Avant, ce bateau transportait beaucoup de marchandises ( barriques de vin, du calcaire, des briques, des tuiles…) et de temps en temps du bétail.

Le mât de la gabare se repliait pour pouvoir passer sous les ponts et les femmes tiraient les cordes reliées au bateau sur les sentiers de hallage. Aujourd’hui, ces sentiers sont la coulée verte ! Emeline et Ryan

“Je trouve qu’avant, les femmes travaillaient beaucoup !” Ryan

Maintenant la Charente n’est plus un fleuve pour le commerce. Sur la Charente, on y fait des loisirs comme l’aviron, le canoë (etc…). Beaucoup de bateaux y naviguent l’été comme loisirs. Chloé et Dounia

 Le musée du papier autrefois

1ère photo : Il y avait une crèche dans l’usine de papier pour garder les enfants des ouvrières  car il n’y avait pas de crèche à l’extérieur. C’était une époque où les femmes devaient rester chez elles pour garder leurs enfants. C’était le début du travail des femmes, 2 tiers des ouvriers de cette papeterie étaient des femmes.

2ème photo et 3ème photo : Les ouvriers fabriquaient du papier à cigarettes avec des machines et aussi à la main. Il y avait des jeunes personnes qui y travaillaient aussi.

Batiste et Eva

Voici les toilettes anciennes de l’usine du Nil.

A quoi servaient-elles et pour qui ?

Elles servaient quand les employés en avaient besoin .

Est-ce que c’était pratique ?

A leur époque, c’était plus pratique que d’aller dehors !

Est-ce que c’était plus rapide ?

Oui, cela permettait de gagner du temps de travail !

Agathe  et Alizée

Angoulême toujours à la page

Nous avons vu Angoulême dans le futur sur le 1er écran : Angoulême était un personnage qui se promenait dans la ville.

Les autres écrans montraient qu’Angoulême est toujours “à la page” : Avant, un papier de très bonne qualité était vendu au roi de France (nous avons aussi vu la roue qui fabriquait l’ énergie pour faire du papier). Aujourd’hui Angoulême est à la pointe de la création d’images (jeux vidéo, B.D., dessins animés…).

Chloé et Dounia