1 – L’enfant apprend en faisant un effort. Sans effort, il n’y a pas d’apprentissage.
C’est pourquoi les écrans ne permettent pas de faire d’apprentissages car devant une vidéo on est passif. on ne fournit aucun effort.
On peut par contre, voir une vidéo et faire des effort de mémorisation, de langage, de restitution de la trame narrative, de tri de l’information, de mise en correspondance avec d’autres éléments. Donc parler, revenir sur ce que l’on a vu, mémoriser, dessiner des séquences du film, jouer et revivre l’histoire, là, c’est autre chose. Si l’écran montre une histoire que l’on va re-raconter, dont on va discuter avec l’enfant, que l’on va expliciter, sur laquelle on va poser des questions, approfondir la compréhension qu’en a eu l’enfant, que l’enfant va revivre en se déguisant, que l’on va comparer à d’autres histoires, qui va nourrir l’imaginaire de l’enfant, là, on part d’un outil qui peut prendre sa place (le 7è art) dans le foyer.
C’est toute la communication, l’interaction, l’explicitation, tout le langage que l’on met en place avec l’enfant après le visionnement de la vidéo qui va permettre un apprentissage.
2 – Mieux vaut dix fois une minute qu’une fois dix minutes.
C’est la répétition qui va permettre l’apprentissage.
Lorsqu’on apprend un nouveau geste, un nouveau mot, il est plus efficace de travailler ce mot dix fois pendant une minute plutôt qu’une seule fois pendant dix minutes.
Le fait de reprendre à des moments différents le même apprentissage, permet de re-former le chemin neuronal qui conduit à tisser de nouvelles structures neuronales, donc de nouveaux apprentissages.
Le fait de le faire sur un temps court évite la fatigue mentale et le décrochage (on n’est efficace et concentré que sur un temps court, car après, la déconcentration guette). Donc nul n’est besoin de faire de longues plages de travail, il vaut mieux privilégier les temps courts mais répétés. Ce qui, en général, convient à tout le monde mais demande de la régularité.
Poster original Vassily Kandinsky
