Mardi 3 mars, les CPs des deux classes ont fêté le centième jour d’école!! Quelques photos de leurs productions à visionner avec eux :
Sortie Forêt
Spectacle “Les Carnets de Cerise”
Pot pourri de phrases issues des productions des élèves de CE2 suite au spectacle :
Dans la salle du théâtre, au-dessus de nos têtes, il y avaient le ciel et les étoiles, c’était magique. Pour le spectacle, il y avait de la musique, de la vidéo, du dessin et du théâtre. C’était un mélange des tomes 1 et 5. Ça m’a fait découvrir la fin des albums de Cerise. Il y avait des pages du livre projetées avec des bulles et des images. Les acteurs jouaient bien leurs rôles et leur musique. Ils ont du talent. Un garçon jouait Michel et le père de Cerise, et une fille, Cerise et la mère de la petite.
Le spectacle était triste. Cerise a eu une enfance difficile vu que son père est mort quand elle avait 5 ans. La colère de Cerise est intense. Quand elle a su que son père cachait un secret, elle a eu un choc. Son papa était malade mais il ne voulait pas le dire, pour ne pas faire de la peine. Quand Cerise est devenue grande elle avait oublié tout ça. Elle s’est énervée contre sa mère parce qu’elle n’avait rien vu ; elle croyait que les mamans voyaient tout, toutes les maladies. Elle n’arrivait pas à sortir ses larmes et elle n’arrivait pas à dire tout ce qu’elle voulait. Madame Desjardin allait voir Cerise, elle l’a aidée à se sentir mieux. Mais c’est aussi le coeur de la mère de Cerise qui se casse car Madame Desjardin a pris l’amour de sa fille.
J’ai ressenti de la joie, de la tristesse et de la colère. J’ai imaginé que j’étais Cerise. J’étais en colère quand elle avait de la colère, j’avais de la tristesse aussi quand elle pleurait. J’ai adoré. C’était émouvant quand Cerise a pleuré et qu’elle s’est mise en colère.
Il y avait Aurélie Neyret, l’illustratrice de l’album, on l’a vue dessiner. A un moment elle a dessiné les ours polaires et les oiseaux pour faire semblant que c’était Michel. Il y avait une caméra au-dessus d’elle, son dessin était projeté pendant que les acteurs faisaient de la musique. Elle utilisait des crayons différents, un noir et un blanc.
J’ai aimé le spectacle, la musique et les dessins. J’ai failli pleurer. Des larmes ont coulé de mes yeux. Le spectacle a été émouvant tout le monde applaudissaient. A la fin, Aurélie Neyret a dessiné Cerise avec un « merci ! » et elle a fait une dédicace pour la classe !
Visite au FRAC
Lundi 9 décembre, nous, les CP-CE2, sommes allés au FRAC pour voir l’exposition Tympanrétine.
- FRAC veut dire Fond Régional d’Art Contemporain.
- Art Contemporain veut dire art d’aujourd’hui.
Le thème de l’exposition, c’était la musique à voir et à entendre avec la vue (rétine) et l’ouïe (tympan). Cela nous a rappelé le travail sur les sens.
Les 3 œuvres du musée
Première œuvre d’Elodie Lesourd :
Elodie Lesourd s’est inspirée de pochette de disques vinyles (anciens disques plus grands qu’aujourd’hui) pour faire de l’art abstrait. Elle a utilisé les couleurs de la pochette pour faire son tableau sur bois. Il y a donc plein de bandes horizontales en peinture. Elle a mis la plus grande en haut, la moyenne en bas et la plus petite au milieu entre les deux.
Œuvre de Thierry Mouillé :
C’était une œuvre géante et on est rentré dans cette œuvre. Ce n’est ni de la vidéo, ni de la peinture, ni de la sculpture. En art, cela s’appelle une installation. Il y avait des portes où il y avait des cordes, des cordes de piano. Ici, nous avions la permission de toucher cette œuvre avec des baguettes pour frapper les cordes et jouer de la musique. Comme sur un clavier d’ordinateur, il y avait un signe sur chaque porte. On a fait deux groupes pour créer deux petits morceaux de musique. IMG_4651IMG_4649
Deuxième œuvre d’Elodie Lesourd :
Nous avons observé le travail de ce peintre. Elle a collectionné des autocollants de musique depuis 15 ans. Puis vers une vingtaine d’année, elle a pris des cours de dessin. Elle a dessiné puis elle a collé les autocollants des pochettes et des Cds par dessus. Enfin, elle les a transformés en tableaux.
Les ateliers
Atelier des CE2 :
On a fait « à la façon de madame Lesourd ». C’est-à-dire que ses tableaux, c’est comme un autoportrait avec toutes les musiques qu’elle aime. Du coup, pour nous représenter, comme dans son œuvre, on a découpé, collé et dessiné. Il fallait que ce soit en lien avec la musique ou les arts que l’on aime.
Atelier des CP : (en dictée à l’adulte)
Dans la bibliothèque nous avons fait un atelier sur la musique. Par terre, sur une bâche, il y a avait une très grande feuille. Sur cette feuille nous avons formé un grand orchestre de musique avec des instruments. C’était les mêmes instruments que ceux de l’écoute de Piccolo Saxo qu’on avait faite en classe. On les a découpés et on les a collés. D’abord il fallait les trier en familles. Les cordes sont devant, puis les vents et les percussions sont en dernier. A la fin, on a même dessiné et colorié d’autres instruments. Maintenant on connaît bien le grand orchestre.
Si vous voulez aller visiter cette exposition, c’est gratuit, mais faites vite, c’est fermé le dimanche 15 décembre !
A la fin de janvier, il y aura une nouvelle exposition sur la BD…
Suites données en classe…
“à notre façon” à partir d’albums :
Expo “Les insectes”
L’exposition de CANOPE sur les “Insectes”
Le mardi 15 octobre la classe de CP-CE2 est allée visiter l’exposition Canopé sur les insectes.
Avant la sortie les CE2 ont lu des albums documentaires de Tatsu Nagata aux CP qui eux aussi sont allés voir l’exposition sur les insectes. Les albums avaient beaucoup d’humour mais ils expliquaient sérieusement la vie des insectes ou d’autres petites bêtes.
L’atelier des CP :
Nous avons bien compris qui sont les insectes et nous savons maintenant les reconnaître. Ils ont tous 6 pattes, 2 antennes et leur corps a trois parties : la tête, le thorax et l’abdomen.
Il a fallu trier des animaux sur une table et dire pourquoi c’est ou ce n’est pas un insecte.
Dans la terre, on a cherché des faux insectes. Mais un monsieur a mis un vrai insecte aussi!! Il ressemble à une grosse chenille avec six pattes qui ne lui servent pas car, pour le moment, il rampe et fait des “roulé boulé”. C’est une larve qui deviendra une sorte de scarabée : le cétoine. On l’a même touché et on a vu ensuite comment il s’est vite caché dans le terre.
Les deux ateliers des CE2 :
Atelier 1 – Qu’est-ce que la chaîne alimentaire?
Au début le monsieur nous a prêté des images d’insectes, d’animaux et de plantes. Nous devenions cet être vivant et sur chaque carte, il y avait ce que notre animal ou végétal mangeait et ceux qui nous mangeaient. On devait retrouver qui mangeait qui ? Par exemple, avec la grenouille verte, la loutre me mange mais moi je mange des têtards. Ou encore, moi, j’avais le notocore, un insecte qui vit près de l’eau, il mange des têtards et des petits poissons et le héron me mange : bref, c’est ainsi que l’on a compris ce qu’on appelle la chaîne alimentaire.
Au milieu de la salle il y avait un tapis vert; on disait que c’était là où les plantes trouvaient de la nourriture. Mais si les hommes versent du désherbant autour ou des insecticides toutes les plantes vont mourir, et cela va donc empoisonner les animaux… Le martin-pêcheur qui est un oiseau, mange des poissons, des grenouilles et des insectes d’eau. Si l’eau est polluée alors ces oiseaux n’ont plus de solution.
Atelier 2 – Comment se nourrissent les insectes?
Nous sommes allés dans une nouvelle salle pour y faire des expériences sur les façons de se nourrir pour les insectes. Sur chaque table, il y avait des outils que nous utilisions pour essayer de trouver comment chaque insecte se nourrit. Nous avons appris que :
– la fourmi broie le sucre avec ses mâchoires, on a donc utilisé un casse noix,
– le moustique transperce notre peau et suce notre sang,
– l’abeille, elle aspire le pollen, donc on a utilisé une paille et une fausse fleur,
– la mouche aspire l’eau sucré mais n’a pas de trompe, c’est comme une éponge.
Ensuite avec des microscopes on a vu de très, très près les bouches des insectes. On voyait bien les deux mâchoires de la fourmi et la trompe du papillon.
La suite de la visite pour tous
Le conte lu par une conteuse parlait d’une araignée qui s’appelle Gipsy. Elle avait fait une balançoire géante avec sa toile, mais après on ne peut pas tout vous raconter… On a trouvé bien. Dans la salle du conte il y avait des sons d’insectes.
Les dessins d’observation:
Sur une table, Il y avait des insectes dans du verre qu’il fallait observer et ensuite dessiner, bien sûr ils étaient morts.
L’origami :
On a fabriquait des papillons, des chenilles et même des coccinelles en papier. Le papillon était dur à réaliser, la chenille facile. Il y en a qui ont adoré, d’autres qui n’ont pas aimé et d’autres qui n’ont pas eu le temps d’en plier.
La ruche et la fourmilière :
Nous avons vu une ruche. Les abeilles récoltent du nectar. Elles le ramènent dans la ruche. Nous n’avons pas vu la reine qui est au centre de la ruche et elle se nourrit de gelée royale pour vivre plus longtemps. La reine est la seule à pondre des oeufs.
Il y avait des fourmis avec leurs oeufs, les plus grosses des fourmis sont celles qui défendent toute la colonie. Il ne fallait pas les stresser parce que sinon les fourmis ne pondront plus et les abeilles ne polliniseront plus les autres fleurs. Les insecticides sont la principale cause de la mort des abeilles.
Observation d’autres insectes vivants :
Dans une dernière salle, on a observé des aquariums avec des criquets, des phasmes, des araignées d’eau, des fourmis, des vers de farine… Là, on a pu écouter avec des casques le bruit des grillons, des sauterelles, des libellules et des papillons de nuit.
On a aussi observé sur des écrans la métamorphose et la mue. Ils avaient accéléré la vidéo filmée dans la forêt sur une tige avec des fleurs autour. On a vu des larves qui se métamorphosent en insectes et des insectes qui changent de peau.
100 ème jour d’école !
Sortie à l’exposition : Dessin première langue
Vendredi 16 novembre, les CP-CE1 sont allés à une exposition sur le dessin sous toutes ses formes organisée par les Ateliers CANOPE 16. Voici quelques photos et les textes produits par la classe sur l’ensemble des activités de salle en salle.
La salle des contes et histoires :
Cette salle était petite. La dame nous a raconté une histoire, on l’appelle une conteuse car elle ne regardait pas le livre. Le titre c’était La chèvre biscornue. C’était drôle parce que l’histoire répétait toujours la même chose. Nous avons bien ri.
Ici, il fallait regarder, observer des dessins d’artistes et d’enfants, mais on ne touchait pas.
-Une grande feuille sous du verre posée par terre qui s’est faite avec des robots, là on pouvait marcher dessus.
-Des photos d’enfants en noir et blanc avec des dessins en couleur sur leur visage.
-Une Bande Dessinée faite par des enfants.
-Le travail d’une dame qui illustre des histoires.
-Un visage avec beaucoup de traits sur lui…
La grotte :
Dans la grotte, c’était tout noir. On s’éclairait chacun avec une lampe torche. Il y avait plein de dessins sur les murs qui “gonflent” en relief et même sur le plafond. Un requin, un escargot, une souris, un papillon, une dame sont dessinés.
Dans la grotte, on a pu nous aussi dessiner avec nos lampes torches sur un écran et avec des feutres à l’eau.
Il y a un secret écrit : “Un dessin n’est pas qu’une histoire…”
On a été dans une salle sombre pleine de choses curieuses. Il y avait un bateau accroché au plafond, une valise à tiroir, une armoire, un bureau, un canapé, des pendules, une table basse avec des dessins dedans, des coffrets. C’était curieux car il y avait des choses qu’on ne voit pas tous les jours, c’était vieux, on entendait une radio. En ouvrant un placard, on a découvert des figurines de la jungle en pâte à sel, dedans on entendait des bruits de crocodiles!
Une ancienne télévision montrait une personne qui dessinait. Dans un coin, sur une table il y avait un bac lumineux avec du sable on faisait des formes avec un pinceau et une caméra les projetait sur le plafond.
La salle des dessins d’observation:
Il y a un tabouret et dessus des objets comme un verre, des fleurs ou des pommes. Sur des pupitres ou des chevalets il fallait observer très attentivement les choses posées pour les dessiner. Ces dessins s’appellent des natures mortes.
Le robot a un crayon attaché à son dos. Dés que tu mets ta main devant lui, il recule, quand tu mets ta main derrière, il avance. Il circule sur une très grande feuille et dessine dessus.
La tablette guide ce qu’il faut dessiner avec le casque et nous faisons ce que dit la tablette sur une feuille.
Nous avons fait des dictées mais pas celles de l’école, ce sont des dictées dessinées. Il y a un enfant qui a une carte avec des formes et qui dicte ce qu’il voit. Les autres doivent dessiner ce que l’autre a dit.
Le tableau transparent:
Il y a un camarade qui dessine sur une vitre et l’autre continue le dessin de l’autre côté de la vitre.
Mission G.A.G. : que deviennent nos poubelles jaunes? Visite de l’usine ATRION
Le 3 mai, avec Charente Nature, les CE2-CM1 prennent la direction du centre de tri des déchets des poubelles jaunes : Atrion. A environ 30 minutes d’Angoulême arrivent tous les camions pleins de sacs jaunes. De l’accueil, on voyait les allées et venues de ces camions. En entrant dans le bâtiment, nous avons été répartis en deux groupes.
L’usine Atrion :
Avant la visite de l’usine, chaque groupe a visualisé le site sur une maquette démontable pour observer les différentes salles de ce centre. Une dame, notre guide, nous a donné des casques pour pouvoir bien l’entendre car c’est très bruyant à l’intérieur des bâtiments. En plus, tout au long de la visite, des écrans nous ont aidés à mieux comprendre et à voir ce qui se passe à l’intérieur des machines.
Après leur pesée, les camions déchargent dans un hangar des montagnes de sacs jaunes. Il y en a des tonnes et des tonnes. Ensuite les déchets sont mis sur des tapis roulants pour leur tri. En tout, il y a 2 km de tapis!Il y avait une première machine avec des trous, appelée le trommel qui effectue un premier tri selon la taille des déchets. Les petits déchets tombent dans les petits trous et les plus grands dans les grands trous.
Les autres machines trient en fonction de la matière des déchets. Nous constatons à la fin que l’usine Atrion est capable de différencier 13 matières. Il y a une machine qui fait rebondir le plastique pour trier les bouteilles et flacons. Une autre machine à aimant récupère les objets en métal. Chaque machine a un rôle différent. Mais un tri manuel se produit aussi car les machines peuvent se tromper. Dans cette salle, les agents doivent trier très vite puisque les tapis roulants ne s’arrêtent pas.
Ensuite on a vu des très grands bacs où tombent les déchets par matières pour en faire des balles.
Les balles, ce sont des cubes de déchets triés. Elles seront vendues pour être recyclées dans des usines de recyclage de déchets.
L’activité “panier malin” :
Pendant ce temps, le deuxième groupe est entré dans un faux magasin créé par le centre de tri. Bien sûr, ce n’était pas payant, ni comestible, mais il y avait presque tout comme dans un vrai magasin.
Par groupe de deux, Alexandre nous a donné une liste de course pour son sport (évidemment ce n’était pas pour faire du vrai sport). Il fallait choisir des produits de notre choix. Après on passait à la caisse, en fait, c’était un scanner avec des smileys vert, jaune, orange et rouge, qui nous indiquait si le produit pris était bien recyclable et pas trop polluant pour la planète.
A la fin, nous avons fait un compte-rendu des choix de chaque équipe. Pour la douche, le gel douche c’est plus polluant que des recharges, car on peut réutiliser plusieurs fois un même flacon. Mais le savon c’est encore mieux et ça dure beaucoup plus longtemps. Parfois ce qui était tout vert n’était pas très pratique. Par exemple, la compote, c’est mieux en grand dans un pot en verre, mais on n’a pas souvent une cuillère sur soi alors la pompote était plus polluante mais plus pratique.
Cette visite a été enrichissante car nous avons appris plusieurs nouvelles choses sur le recyclage.
Ecrit par le GAG des CE2-CM1, Groupe Anti-Gaspillage
Voyage dans l’espace
Le 6 avril, nous sommes allés visiter l’exposition INVENTERRE, produite par la Cité de l’Espace de Toulouse et présentée par Canopé 16.
Nous avons été accueillis et répartis en deux groupes : les journalistes et les scientifiques.
Les journalistes en mission :
Pour les journalistes, un guide a présenté les tablettes tactiles sur lesquelles il y avait le quizz. Après on s’est mis en binôme et il fallait répondre aux questions posées. Pour le quizz, on devait prendre des photos, ou enregistrer notre voix ou encore dessiner sur des images. C’était ce qu’on appelle un quizz interactif.
Mission “système solaire” :
Le système solaire est l’ensemble des planètes et le Soleil. Au centre, il y a le soleil et les planètes tournent autour de lui. Les planètes, comme la Terre, ont un noyau au milieu. Il y en a une qui a des anneaux autour, c’est Saturne.
Mission “satellites” :
Dans l’espace il y a plusieurs satellites, ils tournent autour de la Terre. La Lune est le seul satellite naturel. Les autres ont été envoyés dans l’espace par les hommes :
– Ceux pour la météo, il prévoit le temps aux météorologues, qui le donnent aux présentateurs météo. Ils prennent aussi beaucoup de photos de la Terre.
– Ceux pour donner à manger aux astronautes, c’est assez simple à comprendre. On met à manger dans un satellite et on l’envoie dans l’espace vers les stations spatiales.
– Ceux pour envoyer les messages, ce sont les satellites de communication.
Mission “comètes” :
Une vidéo nous a expliqué que les comètes sont des astres du ciel qui ont une tête brillante et une queue blanche. Elles bougent à 10 000 kilomètres heure.
Mission “vue du ciel” :
A la fin, il y avait en plus une exposition de photographies “Love Planet”. On a vu des grandes photos de paysages aériens prises d’un satellite avec à côté des petites photos qui étaient prises sur Terre au même endroit. En mission, il fallait essayer de retrouver les paires de photos.
Les scientifiques au laboratoire :
Dans le labo, nous avons mené des expériences. A chaque fois, un scientifique nous expliquait comment ça fonctionnait sur un tableau.
– Expériences sur le système solaire :
La terre tourne sur elle-même pour faire le jour et la nuit en 24 heures.
Ce n’est pas le soleil qui se couche, ni se lève; lui, il est immobile au centre du système solaire !
La terre tourne autour du soleil pour faire les quatre saisons en 365 jours.
Les 4 saisons s’appellent l’été, l’automne, l’hiver et le printemps. Pour l’expérience, le soleil était une lumière fixe et une personne faisait tourner la Terre sur elle-même en même temps de la faire tourner autour du soleil. Une autre personne tenait un tube pour représenter les faisceaux de lumière du soleil et on voit qu’il est plus ou moins haut dans le ciel selon les saisons, et donc qu’il chauffe plus ou moins notre France. Tout cela s’explique parce qu’en plus la terre est un petit peu penchée.
– Expériences sur l’air :
Dans l’air, il y a un mélange de plusieurs gaz qui ont des codages comme le dioxygène O², le dioxyde de carbone CO², l’azote N², l’argon etc…
L’air remplit un verre “vide”. Nous avons enfoncé un mouchoir en papier au fond d’un verre. Le défi était de ne pas mouiller le papier en plongeant le verre dans l’eau. Nous avons réussi car le verre était rempli d’air et il fallait l’immerger bien droit à l’envers. Si on l’incline, alors il se remplit d’eau en chassant l’air qui remonte sous forme de bulles d’air (cette expérience est à refaire à la maison).
Pour respirer, notre corps a besoin d’air. On a appris qu’il inspire du dioxygène O² et il expire du dioxyde de carbone CO². Une expérience avec des pailles et de l’eau de chaux montre que notre souffle expiré est plein de dioxyde de carbone. Quand on souffle dans le verre, ça faisait des bulles et ça prenait une couleur de citronnade, mais il ne fallait pas le boire car c’est un produit chimique et c’est toxique!
On a découvert aussi une machine qui sert à vider l’air pour faire du “vrai vide”!! C’est utile pour faire des expériences car quand il n’y a plus d’air, les objets sonores, comme le réveil, ne font plus de son. Le son c’est donc une vibration d’air.
Avec cette machine, on a aussi essayé d’ouvrir un récipient vidé de son air en tirant très fort, le récipient ne s’ouvrait pas; impossible, c’était amusant!
– Expérience sur le réchauffement climatique :
En fait, c’est le dioxyde de carbone CO² qui prend de plus en plus de place dans l’air alors que le dioxygène ne grandit pas. L’expérience avec les deux bouteilles de coca avec ou sans CO² montre en plus que le CO², chauffé par le soleil (ici une lumière), fait augmenter la température.
Le réchauffement climatique est dangereux pour la planète. En 100 ans la Terre a pris 1 degré alors qu’en 10 000 ans elle n’avait pris que 5 degrés. A la préhistoire, le glacier du Groenland occupait même un bout du Royaume-Uni!
Aujourd’hui, le film à la fin de l’expo explique que ce réchauffement climatique entraîne de plus en plus de catastrophes comme des perturbations météorologiques (comme des cyclones, tempêtes, canicule…), des inondations, des feux de forêts, la fonte des glaciers et la montée des eaux.
Les transports en commun, le covoiturage, les voitures électriques, le vélo ou la marche à pied sont des solutions à encourager pour limiter le réchauffement climatique, car le pétrole brulé par les voitures classiques est nocif pour l’air.
Visite au théâtre : des coulisses aux ateliers en passant par les scènes…
Le mercredi 28 février nous sommes allés visiter le théâtre d’Angoulême jusqu’aux parties interdites habituellement au public. Nous avons eu la chance d’y être un jour de spectacle. Les décors et les costumes des artistes étaient prêts pour la prochaine représentation.
Un peu d’architecture…
En 1870, dans le quartier de la nouvelle ville d’Angoulême, se fait bâtir un théâtre. Il se trouve, à cette époque, dans le jardin du château où Marguerite de Valois avait vécu. Cela signifie que la ville avait de l’argent. Au départ il n’y avait qu’une salle de spectacle.
En 1993 le théâtre devient menaçant, et il ferme ses portes pendant trois ans. Pendant cette fermeture, il a été totalement rénové par M. Fabre et Perrotet, ils n’ont gardé que les quatre murs en pierre des façades.
Trois ans plus tard, le théâtre ré-ouvre ses portes avec des pigeonniers aménagés en bureaux. Aujourd’hui, nous avons un magnifique théâtre tout rénové avec trois salles : Odéon, la grande salle et le studio Bagouet.
Les trois salles de spectacle :
– L’odéon, est la plus petite, elle fait penser à un théâtre grec parce qu’elle a la forme d’un amphithéâtre de l’Antiquité et des colonnes.
– Le studio Bagouet porte le nom Dominique Bagouet car c’est un grand chorégraphe né à Angoulême et on lui rend hommage.
– La grande salle est en forme de coque de bateau, c’est la plus grande des trois salles. Tout au fond de la salle il y a des petits trous dans le mur, ce sont des “capteurs à son” ou “pièges à son”, cela sert à ce que le son ne résonne pas comme un écho dans tout le théâtre.
Les métiers du théâtre :
– Les acteurs sont comédiens. Sans eux, les théâtres n’existeraient pas. Une fois sur la scène ils jouent leurs pièces. Mais avant ils répètent plusieurs fois par jour. Ils travaillent avec les metteurs en scène et se préparent dans leurs loges.
– Ceux qui travaillent à l’accueil. C’est toute l’administration du théâtre. On y trouve les personnes qui choisissent les spectacles et qui s’occupent de les organiser et payer. Ils travaillent dans des bureaux qui étaient avant des pigeonniers.
– Les techniciens son règlent le son et les techniciens lumière règlent la lumière selon le spectacle. Ils communiquent par des casques à micro avec les gens des coulisses.
– Les cintriers s’occupent des perches pour changer les décors sur les passerelles. C’est eux qui montent ou descendent les décors au bon moment du spectacle. Au tout début ce métier était fait par des marins car ils avaient l’habitude de monter et descendre le long des mâts.
Le coin technique est au sous-sol, il y fait froid. La dame nous a expliqué comment on fait de la lumière colorée avec des gélatines de couleur que l’on met sur les projecteurs. Il y avait plein de rouleaux de gélatine à disposition des techniciens. Ils ont aussi un découpeur de lumière c’est comme une boîte et il y a trois couteaux triangulaires pour faire des jolis effets sur la scène.
Les décors fonctionnent avec « des cordes », des poulies et des poids qui sont en dessous de la scène. Il y avait un grillage jaune pour ne pas qu’on touche à tout et qu’on dérègle tous les systèmes. On a vu aussi plein de projecteurs et des câbles noirs pour les techniciens .
Nous sommes allés sous la scène mais on n’a pas eu le droit d’aller sur les passerelles des grandes perches. C’est trop dangereux.
Les loges et les coulisses :
A l’étage nous avons visité les loges. Ce sont les pièces où les acteurs se préparent avant le spectacle. Ils s’y maquillent, se changent, se détendent. Dans la pièce, il y a des miroirs lumineux, des costumes un peu partout, des perruques et des accessoires.
Invitation au voyage :
Tout au long de la visite nous avons compris qu’il y a un lien très fort entre le théâtre d’Angoulême et les bateaux de la marine.
D’abord, on a traversé un pont en bois, comme un ponton qui nous a menés dans la grande salle. Une fois rentrés, nous avons découvert la console technique qui ressemble à une console de pilotage de bateau. Et, dans le hall, on a des piliers qui font penser à des mâts de bateau et aussi des hublots un peu partout.
Tout simplement le théâtre ressemble à un véritable bateau avec son pont, sa coque, ses passerelles, ses cordages et ses mâts! Le théâtre veut nous faire voyager. Et puis, sur le plafond de la grande salle, il y a un dessin de notre galaxie, la Voie Lactée, parce que, dans les bateaux, on voit le ciel et les étoiles.
Les petits secrets des théâtres…
Certains mots ne doivent pas être dit dans un théâtre :
Le mot « corde » parce qu’autrefois c’est avec la corde qu’on pendait les méchants et cela peut donc porter malheur.
Le mot « lapin » parce qu’autrefois ces rongeurs pouvaient ronger les cordes.
On ne siffle pas dans un théâtre, c’est réservé au seul capitaine du navire !
On ne dit pas droite ou gauche car sur scène et dans la salle c’est inversé et on a du mal à se repérer ; alors on dit « côté cour » ou « côté jardin ». Lorsqu’on est sur scène le côté cour c’est le côté du cœur !! Ça date de l’époque de rois et des reines et de Molière, un grand acteur et écrivain de pièces de théâtre à Paris.
Pourquoi dit-on le mot «merde» avant d’entrer en scène ?
On dit ce mot parce qu’autrefois quand on avait beaucoup de crottins devant l’entrée d’un théâtre, cela voulait dire qu’on avait beaucoup de carrosses qui étaient passés donc beaucoup de monde et beaucoup de succès.
Sur la scène, quand il n’y a personne dans le théâtre, une lumière reste allumée, elle s’appelle la servante. Elle veille toutes les nuits et quand les techniciens arrivent, ils l’éteignent.
Dans deux semaines, nous irons terminer la visite dans les caves en assistant à un nouveau spectacle pour le festival « La tête dans les nuages » avec des élèves de théâtre du conservatoire.