quelques mots d’élèves à propos des attentats du 13 novembre

Je pense que tout le monde est triste, même si on n’a pas de proche à Paris, car son ami peut être blessé. On est triste car il y a eu 128 morts et 352 blessés. Et les gens autour de vous étaient tristes, et je vous demande de vous battre pour tout le monde. Il y en a qui pleurent pour leur famille; pour leurs proches et même pour les gens qu’ils ne connaissent pas. Killian.

C’est triste car il y a un peu de ma famille là-bas, et on ne peut pas savoir s’ils sont morts ou blessés, ou gravement blessés, s’ils sont sains et sauf donc on s’inquiète beaucoup. Jean-Cristophe .

Il ne faut pas tuer des gens parce que ce n’est pas bien et on est triste. Mon papi a dit qu’il y a un peu partout et il faut faire attention. Erwan.

Je n’aime pas les terroristes. Il faudrait faire la paix dans tous les pays. Il ne faut pas tuer des gens. Robin.

Ca fait peur, car un an avant ma tata aurait était tuée. Une autre tante était deux jours avant l’attentat, à Paris, elle a bien fait de revenir. Lou.

Tout cela me fait de la peine car moi aussi j’avais un proche là-bas. Je n’ai pas de nouvelles pour les autres. J’aimerais que cela s’arrête… tout ça à cause d’une guerre. Ils ne veulent pas que nous nous en mêlions. Ca peut nous mener à la troisième guerre mondiale. Le président a dit de nous protéger et j’ignore pourquoi, car ils nous mènent à la guerre. Maé.

Même s’il n’y a personne que je connais, qui est là-bas, ça me fait de la peine pour eux, c’est triste. Les kamikazes peuvent attaquer tout le temps, jour et nuit, 24h sur 24h. Simon.

La tristesse. La peur. Je pleure. Des personnes qui tremblent pour leur famille. Qui pleure de joie ou de tristesse. Axel.

Je ressens de la tristesse, car il y a 128 morts et 352 blessés. Un terroriste n’est pas mort. Il peut partir dans son pays ou chercher un autre terroriste pour revenir en France pour tuer d’autres gens. Les terroristes doivent partir en prison. Belle.

Je fais hommage à ceux qui ont vécu ça, ceux qui sont morts et ceux qui ont été blessés . Ca me fait de la peine. Tout ce que j’espère, c’est que du bonheur. J’espère que mon papa ne va pas mourir. Zia.

Je suis Paris. Manon R.

Je ressens beaucoup de haine. Ce sont des personnages sans coeur qui ne pensent qu’à tuer des innocents. Il y a 128 morts et 352 blessés dont 80 gravement. Il reste encore beaucoup de morts qui n’ont pas été retrouvés . Nous devons être solides et montrer que nous sommes là. Aurélien.

Avant ,nous avions réussi à faire régner la paix, mais malheureusement la paix  s’est arrêtée il y a quelques années de cela. Les combats ne servent à rien car s’ils n’existaient pas ce serait la paix. Mais ils existent et c’est alors le chaos, car il y a des centaines de morts. Il y en a qui perdent leurs proches alors que l’on pourrait vivre en paix, et tout le monde préférerait la paix, car ils ne perdraient pas leurs proches dans les batailles. Enzo.

Je pense que ce n’est pas bien de tuer. Quand on apprend que des proches sont morts, on est triste, on se sent mal. C’est très douloureux. On souffre. On a mal au coeur. Pourquoi les gens font ça, je ne comprends pas. Ils tuent des innocents, des gens qui n’ont rien fait, que ce soient des inconnus, des amis, même des proches. Antione.

Moi, j’imagine juste 50 islamistes devant un tiers de ma famille dont mes petits cousins, mes grandes cousines, mon tonton, ma tata, en train de se faire fusiller! Nicolas.

Les terroristes sont des gens méchants. Je pense qu’ils n’ont aucun sentiment  pour les gens qu’ils ont tués Ce sont des gens qui sont nés pour tuer. A Paris, quand ils ont fait l’attentat, ils ont gâché  la vie de plein de personnes. Je pense que nous sommes tous blessés en pensant à ces pauvres  gens qui n’ont rien demandé. Lisa.

Je suis  triste pour mes proches, car il y en a qui habitent à Paris. Depuis, je n’ai plus de nouvelles de mes proches.

Je pense à tous mes proches, à mes cousins. Les joueurs de foot se sont demandés ce qui se passait… et avec charlie hebdo, c’est terrible!… Manon.L.

Moi, je pense qu’il faut retrouver les coupables et ne même pas les mettre en prison. Il faut les pendre au bout d’une corde. Florent.

J’avais un frère à ma mère qui était là-bas. Il est mort peut-être, je suis très triste. je trouve que ceux qui on fait ça sont vraiment méchants. Ils n’ont pas à faire ça. Pourquoi les terroristes existent.  Améline.

Je pense à toutes ces pauvres personnes mortes qui n’ont rien fait. Pourquoi on les laisse passer les frontières. Ils viennent nous attaquer car on leur fait la guerre dans leur pays. J’ai peur que ça déclenche la troisième guerre mondiale. Merci aux soldats qui font la guerre pour nous sauver. VIVE LA FRANCE.

J’ai eu peur pour ma maraine qui était à Paris, mais ça va, elle n’a rien. Je trouve que ces gens sont barbares et n’ont aucune pitié. Je les déteste, ils sont horribles et monstrueux. Ce sont de vrais monstres. Ils croient qu’ils ont tous les droits, qu’il ne faut pas faire ceci, qu’il ne faut pas faire cela. Ce n’est pas bien. La France court un grave danger à cause d’eux. Sacha.

J’ai peur car j’ai des amis là-bas, et même si je sais qu’ils n’habitent pas là où ce sont passées les fusillades, il aurait pu y être, au bataclan ou sur une terrasse. J’ai peur de ne pas les revoir, peur pour toutes les familles qui ont perdu des proches. PARIS DE TOUT MON COEUR. PARIS EN LARMES.

attentats à Paris: cérémonie devant la mairie le lundi 16 novembre

Voici les textes lus lors de la cérémonie qui a eu lieu devant la mairie et le monument aux morts le lundi 16 novembre.

Je pense que ce n’est pas bien de tuer. Quand on apprend  que des proches sont morts, on est triste, on se sent mal. C’est très douloureux . On souffre, on a mal au coeur. Pourquoi les gens font ça, je ne les comprends pas, ils tuent des innocents, des gens qui n’ont rien fait, que ce soient des inconnus, des amis ou même des proches. Antione.

Je ressens beaucoup de haine,  ce sont des personnages sans coeur qui ne pensent  qu’à tuer des innocents. Il y a eu 128 morts et 352 blessés dont 80 graves et ça ne cesse d’augmenter. Nous devons être solides et montrer que nous sommes là. Aurélien.

Les terroristes sont des gens méchants. Je pense qu’ils n’ont aucun sentiment pour les gens qu’ils ont tués. Ce sont des gens qui sont nés pour tuer. A Paris, quand ils ont fait l’attentat, ils ont gâché la vie de plein de personnes. Nous sommes tous, je pense, blessés en pensant à ces pauvres gens qui n’ont rien demandé. Lisa.

Avant, nous avions réussi à faire signer la paix, mais malheureusement, la paix s’est arrêtée il y a quelques années de cela. Les combats ne servent à rien car s’ils n’existaient pas, ce serait la paix. Mais ils existent et c’est alors le chaos, car il y a des centaines de morts. Il y en a qui perdent leurs proches alors que l’on pourrait vivre en paix, et tout le monde préférerait la paix, car ils ne perdraient pas leurs proches dans des batailles. Enzo.

 

Il y a cinq jours, lors des cérémonies du 11 novembre, les enfants des écoles lisaient ici même, trois textes issus de débats philosophiques pour enfants.

Le premier commençait par “les français qui ont moins de 60 ans n’ont pas connu la guerre dans leur pays”…. Pourront-ils lire cela l’année prochaine?

Le deuxième poursuivait: “En se souvenant des camps, des génocides… de tous les crimes contre l’humanité, on se souvient de quoi les hommes et les femmes sont capables”. Le pire de ce dont les hommes et les femmes sont capables vient de se produire vendredi soir et nous sommes là aujourd’hui, pour manifester notre solidarité, notre humanité et notre indignation.

La conclusion du troisième texte affirmait: “Les hommes qui veulent la paix sont plus nombreux que ceux qui veulent la guerre. Mais ce la ne suffit pas”….. “Il faut aussi comprendre que le bon jour pour construire la paix, c’est toujours aujourd’hui”.

Souhaitons que nos dirigeants et ceux de tous les pays amis seront trouver et prendre les mesures appropriées pour que, dans l’avenir cette paix puisse à nouveau revenir en France et dans tous les pays touchés par le terrorisme.L’équipe enseignante.

l’abattage des cèdres

Pour des raisons de sécurité, des hommes ont abattu les deux cèdres devant l’école car ils faisaient  trop d’épines qui bouchaient les dalles, ce qui faisait déborder l’eau et donc faisait s’écrouler le plafond du préau.

La deuxième raison : des branches sont tombées et d’autres menaçaient de tomber sur la population.

Florent

 

 

l’exposition sur la première guerre mondiale

introduction:

Nous sommes allés voir une exposition sur des objets fabriqués par les poilus dans les tranchées durant la première guerre mondiale.

Il y avait des objets étonnants.

1- le film:

Nous avons vu un film qui parlait du premier Noël, en 1914, entre les allemands et les anglais. Les allemands et les anglais combattaient. Le soir, avant Noël 1914, un homme du côté de l’Allemagne est allé du côté des Anglais sans arme. Un des Anglais s’est levé et est allé le voir, lui a fait un câlin et ils ont commencé la fête pour une journée. Ils ont joué au foot. Mais les gradés au dessus ont appris ce qui se passait et sont allés voir. Ils leur ont accordé un jour de fête jusqu’à huit heures. Après, ils recommencent la guerre. Ils ont chanté les chansons de Joyeux Noël en Anglais .

2- les instruments:

Il y avait 3 instruments : 1 violon et 2 guitares. Les 3 instruments étaient faits avec des bidons en métal d’un litre qui leur servaient de gourde. Les soldats ont fait ces instruments avec les matériaux à leur disposition. Ils jouaient  de la musique avec les instruments pour se divertir, pour oublier l’enfer qu’ils vivaient .

3- les armes:

a- Les grenades:

Il existe plusieurs sortes de grenades :

La grenade messagère qui servait à envoyer des messages. Il suffisait de mettre un message dans la grenade  puis de l’enfoncer au bout du fusil, puis d’appuyer sur la gâchette. Alors la grenade s’envolait dans la tranchée alliée et une fumée rouge sortait de la grenade. Cette fumée indiquait où trouver le message.

La grenade éclairante: On enfonçait la grenade éclairante au bout du fusil, on appuyait sur la gâchette, la grenade s’envolait, un petit parachute se déployait et la grenade éclairait le champs de bataille, les nuits sombres.

La grenade offensive n’est autre que la grenade normale que l’on envoie pour faire exploser les ennemis .

b- L’épée en verre:

Les soldats passaient un examen, ils y allaient avec une épée en verre. S’ils réussissaient, ils repartaient avec l’épée cassée .

c- Les obus:

Les obus, ce sont de grosses bombes que l’on jette avec un canon et qui explosent. Quand on faisait des trous dans les obus, ils partaient moins loin. Il y avait un appareil pour cela.

4- Les images en 3D:

On peut voir en 3 D à l’aide de petites jumelles en bois. Dans cet objet, on insère une plaque de verre sur laquelle se trouve l’image. On doit regarder vers la lumière pour avoir une plus belle vue.

C’est fragile parce qu’il y a des lentilles en verre pour regarder la plaque, et la plaque est aussi en verre.

On a vu une saucisse : on dirait une montgolfière mais en forme de saucisse.Sur une autre image, il y avait comme un bateau avec un gros canon dessus. Mais c’est un bateau de guerre, et ça servait aussi à transporter des soldats sur le champ de bataille.

5- le tabac:

A la guerre, il y avait beaucoup de fumeurs car cela les soulageait, et en fumant, ils oubliaient l’horreur des combats. Ils avaient même fabriqué des pipes en épis de maïs. Leur tabac s’appelait le “grocu” : “gro” pour gros et “cu” pour cubique. Les soldats fabriquaient des briques avec le fer des obus. Ils fabriquaient aussi des coupe-cigarettes : on introduisait la cigarette dedans, on refermait et on ne voyait plus la fumée de la cigarette  donc on fumait discrètement.

6- souvenirs et porte-bonheurs:
Les soldats fabriquaient des briquets et gravaient des petites choses qu’ils emmenaient chez eux. Ils écrivaient des lettres pour leur femme et fabriquaient des stylos pour pouvoir écrire.

7- objets de décoration:
Durant la guerre 1914-1918, les hommes étaient très oisifs. Pour s’occuper, ils ont fabriqué des objets. Ils ont créé des lampes … Les lampes étaient  faites à partir de douilles, d’obus et de lames de baïonnette tordues. Avec des obus, ils faisaient aussi des vases, des bouillottes……

Pour créer les vases, les hommes se servaient des lanières qui tenaient l’obus. Ça les maintenait et ils pouvaient les ciseler, les graver, les marteler pour faire quelque chose de joli.

8- les secours:
Les secours sont obligatoires à la guerre. Les infirmières étaient vêtues d’une blouse blanche. Il y avait beaucoup d’ustensiles et d’outils de médecine. Elles prenaient un petit lit pour transporter les blessés. Au début, elles les transportaient dans des charrettes puis ça a évolué en ambulance.

 
 
 
 

 

 

phrase du jour

Le chien, derechef, mange, devant son patron qui le fâche.                                          (Manon)

Il y a trois jours,  dans la toundra, une femme qui était dans son logis, entendit un gémissement en ouvrant sa porte. ( Lucyle )

la guerre 1914-1918

Comme les CP, les élèves de CM2 ont vu deux fois M.Bresson pour qu’il leur parle de la guerre 1914-1918, surtout de la vie quotidienne des soldats durant cette guerre.

Il y a un siècle, à Montbron comme dans toute la France, les hommes partaient pour la première guerre mondiale. Ils ont été prévenus par le tocsin (la cloche de l’église). Il y avait une affiche de mobilisation dans chaque village. Ils ont rejoint la ville avec un train.

A la caserne, on leur donnait un équipement complet. Les soldats s’habillaient avec: des brodequins à clous (2kg), une capote (manteau), un képi, un pantalon “rouge garance”, des guêtres, une chemise. Dans leur havresac, il y a: des brodequins de repos, une gamelle, un coupe-chou pour se raser, du papier et un crayon, une chemise de rechange… Au dessus du sac, une tente et un bidon, une pelle et une serpe… En tout, 30 à 40kg de matériel auquel il faut rajouter le fusil, la baïonnette et les cartouches! Et il faut faire de longues marches avec tout cela….

Les soldats ont fait la guerre pendant 4 ans.

La nuit , il faut refaire les tranchées. Les hommes sont par groupes de 13. Ils faisaient des gardes de 2h. Le jour, ils nettoient leur fusil, c’est très important pour un soldat. Certains partent chercher de la nourriture, très loin. Parfois, ils ne revenaient pas, ou revenaient avec le repas froid, les pains plein de boue ou de terre…. Il était difficile de survivre.

En 1915, ils changent de tenue: l’uniforme devient ‘bleu horizon”, avec un casque et des bandes molletières. La “roulante” permet de faire la cuisine. Les premières ambulances à moteur apparaissent. De nouvelles armes apparaissent aussi: lance-flamme, char, gaz, grenades….

La classe de CM2

Phrase du jour

Un soir de pleine lune, une petite fille, perdue dans la toundra, gelée par le froid, s’emmitoufle dans sa peau de caribou .                                                                                           Baptiste