Hourloupe

En arts plastiques nous avons travaillé en groupe sur un procédé plastique inventé en 1962 par l’artiste contemporain français Jean Dubuffet qui s’appelle l’Hourloupe. MELVIN

Il correspond à découper des formes arrondies de différentes tailles, de les assembler, de les superposer pour représenter quelque chose (par exemple  un  personnage, un animal ou encore un objet). YVANN

Nous avons utilisé les mêmes couleurs que l’artiste : nous avons fait le contour des formes en noir et nous avons colorié ou hachuré ces formes en rouge ou bleu.  LOUIS

Nous avons aussi laissé certaines formes blanches, sans couleur. MARYLOU

Nous avons utilisé les mêmes techniques que l’artiste. Au début, nous avons collé des formes en papier sur du carton fin. Après, sur une plaque de polystyrène épaisse, nous avons collé des formes en polystyrène fin. NICOLAS

Ensuite, nous avons découpé des formes en polystyrène épais que nous avons relié grâce à des cure-dents. Petit à petit, notre oeuvre est passée de l’à-plat au volume, comme l’artiste. MANON

extraits du débat philo sur les contes de fées

Pourquoi aime-t-on les contes de fées ?

Ils sont féériques et joyeux et se finissent toujours bien. Tout est toujours réparé par des gens. Ils n’existent pas dans la réalité, c’est imaginaire et cela nous fait rêver…. Cela nous explique le monde aussi. Il y a des choses vraies et d’autres pas.

On les aime aussi car ce n’est pas choquant et violent. Cela n’empêche pas de dormir. Il y a toujours un problème, mais il est toujours résolu.

Ils trouvent toujours l’amour.

A quoi servent les contes de fées ?

Ils apprennent la vie aux enfants. Cela les occupe et les fascine. Cela reste toujours dans la tête ; il y a comme une morale, quelque chose à retenir de l’histoire. On peut aussi y apprendre des leçons de comportement : la politesse, le courage, la détermination, la gentillesse…
Ils nous font partir dans un monde imaginaire. L’enfant peut imaginer à partir du conte.
Mais un conte de fée, cela peut aussi démoraliser car les fées n’existent pas. La vraie vie peut être décevante, la vraie vie peut faire peur, comme dans le texte du « vieux peintre Wang-fo et de l’empereur »: l’empereur ne connaissait le monde, et son pays la chine, qu’à travers les peintures de Wang-fo. Quand il est sorti, il a été très déçu.

Les contes développent l’imagination. Il n’y a pas beaucoup de suspens, on peut les aimer pour cela, c’est tranquille, joli et beau. Ce n’est pas très long, donc on peut le suivre facilement. Cela marque l’esprit.

Des élèves de CM2, CM1 et CE2

A partir du débat philo sur l’amitié

Ami, copains

L’ami

C’est celui qui t’aide dans les moments difficiles
Qui te soutient
Et qui t’aime
En qui tu as confiance
A qui l’on peut dire nos secrets
Qui ne les répètera pas
Que l’on connaît bien
Qui joue toujours avec toi

Une amitié, ça dure
Il peut y avoir des conflits

Les copains
On en a plus,
L’ami, c’est plus rare.

On ne les aime pas forcément,
On les voit moins longtemps.
Ils ne te soutiennent pas toujours,
Et ils risquent plus de trahir ton secret.
On ne leur dit pas.
On ne les invite pas souvent chez soi.
On les croise seulement
Et on a moins confiance .

La classe de CM2

phrase du jour

Le chien, derechef, mange, devant son patron qui le fâche.                                          (Manon)

Il y a trois jours,  dans la toundra, une femme qui était dans son logis, entendit un gémissement en ouvrant sa porte. ( Lucyle )

la guerre 1914-1918

Comme les CP, les élèves de CM2 ont vu deux fois M.Bresson pour qu’il leur parle de la guerre 1914-1918, surtout de la vie quotidienne des soldats durant cette guerre.

Il y a un siècle, à Montbron comme dans toute la France, les hommes partaient pour la première guerre mondiale. Ils ont été prévenus par le tocsin (la cloche de l’église). Il y avait une affiche de mobilisation dans chaque village. Ils ont rejoint la ville avec un train.

A la caserne, on leur donnait un équipement complet. Les soldats s’habillaient avec: des brodequins à clous (2kg), une capote (manteau), un képi, un pantalon “rouge garance”, des guêtres, une chemise. Dans leur havresac, il y a: des brodequins de repos, une gamelle, un coupe-chou pour se raser, du papier et un crayon, une chemise de rechange… Au dessus du sac, une tente et un bidon, une pelle et une serpe… En tout, 30 à 40kg de matériel auquel il faut rajouter le fusil, la baïonnette et les cartouches! Et il faut faire de longues marches avec tout cela….

Les soldats ont fait la guerre pendant 4 ans.

La nuit , il faut refaire les tranchées. Les hommes sont par groupes de 13. Ils faisaient des gardes de 2h. Le jour, ils nettoient leur fusil, c’est très important pour un soldat. Certains partent chercher de la nourriture, très loin. Parfois, ils ne revenaient pas, ou revenaient avec le repas froid, les pains plein de boue ou de terre…. Il était difficile de survivre.

En 1915, ils changent de tenue: l’uniforme devient ‘bleu horizon”, avec un casque et des bandes molletières. La “roulante” permet de faire la cuisine. Les premières ambulances à moteur apparaissent. De nouvelles armes apparaissent aussi: lance-flamme, char, gaz, grenades….

La classe de CM2

Phrase du jour

Un soir de pleine lune, une petite fille, perdue dans la toundra, gelée par le froid, s’emmitoufle dans sa peau de caribou .                                                                                           Baptiste

Intervention de Mr Bresson sur la guerre 1914-1918

Lundi 10 novembre, Monsieur Bresson est venu nous parler de la guerre 1914-1918.

Les armes
Nous avons vu une cartouche qui est en deux parties puis il nous a montré un sabre, une épée, une grenade défensive et une grenade offensive.

Les habits
Le soldat a une cravate, une chemise, un long manteau, une veste, une culotte longue, un pantalon rouge qui après sera bleu et des chaussures avec des clous.
Il a un pansement dans la poche gauche de son manteau.
Au départ, il portait un képi puis un casque en bol et enfin un casque.

Les véhicules
On met les blessés sur une civière puis dans une ambulance tirée par des chevaux. Les soldats se mettent dans des chars.

Les ustensiles
Dans son havresac, le soldat mettait : une gourde, un rasoir, une trousse à couture, du pain dur, une gamelle, une tasse, une cuillère, une fourchette. Et il mettait une couverture sur son havresac.