la chenille qui fait des trous – mot papillon GS

L’activité de Petit Section peut être transformée pour les GS

en faisant coller sous le modèle en capitales, les lettres écrites non pas en capitales (PAPILLON) mais en script (papillon) et en demandant de réécrire le mot en attaché avec le modèle en attaché bien sûr.

exemple :

Faire coller les lettres en script sous les lettres capitales correspondantes

et colorier le papillon ou le peindre.

peinture – la chenille qui fait des trous

Je vous propose de peindre votre chenille en trempant un ballon ou un verre, ou une orange ou du papier froissé en boule dans la peinture pour faire une belle chenille.

Les parents prépareront un vert en mélangeant du bleu et du jaune ou en mettant un vert mais en rajoutant un peu de jaune et en ne mélangeant pas trop bien pour que l’on vois ressortir des nuances de vert.

Tracer un serpent au crayon de couleur vert pour que votre enfant suive sa courbe : 

Finissez par la tête (rouge)

Quand c’est sec, les enfants peuvent rajouter les pattes (4 devant et 2 derrières, c’est une bonne occasion pour travailler le comptage)

Faire les yeux : points jaunes et du vert dans le jaune.

les antennes et quand le tout est bien sec, au feutre jaune, faire les poils.

A vos pinceaux !

La chenille qui fait des trous

fiche remettre les jours et la nourriture dans l’ordre

Préparer le travail avant de réécouter l’histoire,

cela peut se faire en trois ou quatre temps ou plus si vous n’avez pas d’imprimante. 

temps 1 : on représente tout ce qu’elle mange :

1 pomme, 2 poires, 3 prunes, 4 fraises, 5 oranges, une feuille verte, un morceau de gâteau, un cornet de glace, un cornichon, un bout de gruyère, un saucisson, une sucette, un quartier de tarte aux cerises, une saucisse, une brioche, et une tranche de pastèque.

Tous ces éléments peuvent être découpés dans des prospectus ou dessinés si on ne les trouve pas.

Cela fait déjà l’objet de plusieurs séances car c’est très long de trouver tout cela et si votre enfant se déconcentre, on s’arrête et on reprendra plus tard.

temps 2 : préparer les étiquettes des jours (vous pouvez les écrire vous même ou les faire écrire à votre enfant.

temps 3 : réécouter l’histoire

temps 4 : replacer les jours de la semaine et associer la nourriture correspondante en face de chaque jour.

PS et MS : on aide l’enfant à mettre en colonne les jours de la semaine dans l’ordre et on lui demande s’il veut réécouter l’histoire avec les images de nourriture devant lui. on n’hésite pas à mettre l’histoire en pause pour qu’il prenne ses images et les place.

GS, on le guide moins. On veille au bon ordre des jours et on le laisse s’organiser.

Sans imprimante, cela peut prendre beaucoup de place, n’hésitez pas à faire des collages qui représentent une page par jour : la page du lundi avec une pomme, la page du mardi avec deux poires, la page du mercredi avec trois prunes, la page du jeudi avec quatre fraises, la pages du vendredi avec cinq oranges, une double ou triple page si besoin avec tout ce qu’elle mange le samedi et la page du dimanche avec sa feuille verte.

 

Phonologie – a, e, i, o, u, m, p : révisions/intrus

Voici un lien we-transfert où vous trouverez les vidéos de présentation des jeux de phonologie.

lien des vidéos ici

 

Il y a la présentation des sons seuls (a, e, i, o, u, m, p) : demander à votre enfant de dire de mémoire les sons qu’il voit écrit. pour plus de facilité, fabriquez vous des petites étiquettes avec chaque lettre écrite en attaché comme je les présente dans le jeu.

Il y a les sons combinés pour former une syllabe : ma, me, mi, mo, mu, 

Vous pouvez aussi renforcer la difficulté pour les GS en montrant aussi am, em, im, om, um que l’on prononcera AAAAAMMMM comme dans “dame”, EUMMM “chemise”, IIIMMM comme dans “image”, OOOMMM comme dans “dôme”, UUUMMM comme dans “rhume”.

Les sons combinés pa, pe, pi, po, pu

GS : AP comme dans “appétit”, EP comme dans “repas”, IP comme dans “hippopotame”, OP comme dans “hop”, UP comme dans “supprimer”

Le jeu des intrus : On prend le son que l’on veut travailler et on place autour des images ou des jouets ou des objets de la maison qui contiennent ce son, on place aussi un intrus. on dit avec l’enfant le nom des objets et on lui demande de retrouver celui qui n’a pas le son demandé. C’est l’intrus.

jeu de l’intrus avec a , avec e, avec, i, avec o, avec u, avec p

 

Apprendre à dire les nombres, les lettres – jeu de kim des nombres/des lettres

On peut faire le jeu de kim (voir autre article sur le jeu de kim) avec des nombres
soit les nombres écrits en chiffres : 1, 2, 3…, pour travailler sur la mémorisation des mots-nombres (apprendre à lire les nombres écrits en chiffres)


soit les collections de points comme les dés pour travailler sur la mise en mémoire des constellations du dé


soit avec des dessins :1 soleil, 2 soleils… pour travailler sur les quantités

A titre indicatif :

PS : 2 ou 3 cartes au départ

MS : 4-5 cartes au départ

GS : 6 cartes au départ et vous complexifiez au fur et à mesure de l’aisance de votre enfant

N’hésitez pas à adapter la situation à votre enfant, si c’est trop difficile n’hésitez pas à réduire le nombre de cartes et aussi à ne travailler qu’avec les nombres que connaît votre enfant au départ. Il doit être en situation de réussite au départ pour prendre du plaisir à jouer. par la suite, vous introduisez les nombres qu’il ne connaît pas.

En petite section, si à la fin de l’année il sait reconnaître et compter 1,2,3, c’est parfait.

en Moyenne Section, jusqu’à 6

en Grande Section jusqu’à 10 au moins, et sinon, jusqu’où vous pouvez. Rappelez-vous des évaluations que les enfants ont passé en février, certains commençaient déjà à reconnaître les nombres entre 10 et 32

 

 

Ou avec les lettres pour apprendre les noms des lettres
PS : commencer avec 2 ou 3 lettres capitales pour les petits (au départ 2 ou 3 lettres qui figurent dans son prénom)

MS : pour les moyens travailler par 3 ou 4 lettres capitales (lettres de son prénom puis d’autres lettres)

GS : pour les grands, travaillez par 3 ou 4 lettres ou plus en fonction de votre enfant (soit capitales : ABCD, soit script : abcd, soit cursive c’est à dire en attaché). Restez toujours près de sa zone de confort en rajoutant une petite difficulté à la fois (c’est la zone proximale de développement)

 

jeu de kim des objets – PS/MS/GS

Un petit exemple de jeu de kim pour ceux qui ne connaissent pas ou qui n’y pensaient pas.

Principe du jeu : Plusieurs objets sont disposés devant tous les joueurs qui disposent d’un peu de temps pour les observer et les mémoriser tous. Puis les objets sont cachés et le meneur de jeu modifie quelque chose : il peut retirer un objet, en ajouter un, modifier les emplacements, etc.

Après quoi, les objets sont à nouveau révélés aux joueurs qui doivent trouver quel objet a changé.

jeu 1 : J’ai caché des choses sous le torchon, tu vas les regarder et tous les mettre dans ta tête pour t’en rappeler.

On découvre les objets et on demande à l’enfant de les nommer en étant précis (cela fait travailler le vocabulaire)

Dis moi ce que tu vois :

une éponge, un feutre bleu, un crayon rose, de la colle, un pinceau, de la peinture bleue, une gomme

On regarde les objets pendant un moment (20 secondes à une minute), on laisse le temps à l’enfant de bien mémoriser ce qu’il voit.

Puis on remet le torchon, on demande à l’enfant de fermer les yeux. On enlève un des éléments et on mélange les objets en les changeant de place.

On dit à l’enfant de rouvrir les yeux. Le torchon est de nouveau en place sur les objets. On enlève le torchon (le côté théâtral rajoute de l’intérêt).

Maintenant, j’enlève le torchon et tu me dis ce qui a changé (le fait de demander “ce qui a changé” permet d’introduire le vocabulaire mathématique “tu as enlevé” “il manque” “il n’y a pas le…” qui sont des mots importants pour comprendre le concept de la soustraction)

 

jeu 2 : On peut aussi ajouter un objet

J’ai mis des objets sous le torchon, j’enlève le torchon et tu me dis ce que tu vois 

l’enfant nomme : un crayon orange, un crayon rose, un crayon vert, un feutre bleu, un feutre vert, un feutre marron, un stylo orange, un pinceau, une gomme, un crayon à papier, une photo

Tu les mets dans ta tête pour bien t’en souvenir (laisser le temps de mémoriser)

l

On ajoute un objet et on demande : qu’est-ce qui a changé?

le fait de demander ce qui a changé permet à l’enfant d’introduire des mots comme “en plus” “tu as rajouté” qui sont importants pour comprendre le concept de l’addition.

Ici, on aura travaillé le vocabulaire du matériel de la classe.

 

jeu 3 : On peut travailler aussi sur le vocabulaire des animaux et ici on échange un objet

Dis-moi ce que tu vois 

l’enfant nomme : un oiseau bleu, un lézard orange, un chien beige, un lapin gris, un chat roux, un cochon d’inde orange, une vache blanche, une chèvre blanche, un poussin jaune, une étoile de mer orange

On replace le torchon, on échange le chat roux contre le chat blanc (pour les GS) ou contre un autre animal comme une poule par exemple puis on remet le torchon.

L’enfant rouvre les yeux,

Dis-moi ce qui a changé? (c’est un échange donc le vocabulaire, “tu as enlevé”, “tu as mis”, “tu as remplacé”, “à la place de “… permet d’aborder la substitution. ou l’addition et soustraction simultanées.

 

Avec les PS, on travaille avec trois ou quatre objets, 6-7 pour les MS, on va jusqu’à une douzaine pour les GS

On peut juste jouer ou renforcer le travail en vocabulaire sur une notion précise :

objets de la cuisine,

objets de la classe, de l’écolier

objets de la maison

jouets

animaux de la ferme,

animaux de la savane,

métiers (si on a des images ou des playmobils ambulanciers, policiers, surfeur (c’est un métier ça?) vendeur de hotdog, conducteur de bus…)

etc, soyez créatifs, il n’y a pas de limite…

 

Bon jeu !

 

jeu des bruits – écoute et reconnaissance sonore

Voici un petit jeu d’écoute :

Il y a 5 bruits de la vie quotidienne que votre enfants peut reconnaître.

écoute et essaie de trouver quel est ce bruit.

Voici en images les bruits proposés : (dans le désordre pour qu’il y ait un peu de recherche.

 

voici la réponse dans l’ordre :

verser de l’eau – découper du papier- colorier – froisser du papier- taper sur le clavier de l’ordinateur 

Quel jour sommes-nous? – la date tous les matins

Pour faire la date tous les matins, voici des étiquettes soit à imprimer, soit à recopier.

l’enfant doit avoir les 7 étiquettes des jours dans une boîte,

           

jours-3-ecritures

les étiquettes des nombres jusqu’à 31 dans une autre boîte (le reste n’est pas à utiliser)

Frise numérique jusqu’à 200 (Gennevilliers)

les 12 étiquettes des mois dans une autre boîte.

mois alphas

Chaque matin votre enfant prend le jour, le nombre correspondant et le mois et il forme la date du jour.

Les MS peuvent recopier la date en capitales : MARDI 24 MARS (sur leur cahier ou sur une feuille)

Les GS peuvent la recopier en attaché (sur leur cahier ou sur une feuille)

 

Fait chaque jour, ce petit rituel permet de travailler la lecture et le repérage dans le temps.

écoute d’une histoire – la chèvre biscornue

Les GS qui étaient dans ma classe l’année dernière s’en souviendront sans doute… Nous l’avions travaillée losqu’ils étaient en MS.

Pour ceux qui ne la connaissent pas, c’est l’occasion de découvrir une histoire très agréable.

Voici :  La chèvre biscornue 

pour l’écouter c’est ici :

 

Bonne écoute !

lecture GS – images et mots

Voici deux fiches, l’une comporte les images et l’autre comporte les mots.

On peut utiliser les mots de deux manières : en lecture ou en écriture (encodage).

On apprend à lire en écrivant et on apprend à écrire en lisant, les deux activités sont complémentaires.

Je propose de travailler en lecture dans un premier temps et en encodage dans un deuxième temps, lorsque votre enfant est déjà à l’aise en lecture, lorsque vous aurez une idée précise de ce qu’il sait faire, là où il est à l’aise et de ce qui lui demande plus d’effort.

Pour travailler en lecture, il faut imprimer les mots ou les recopier sur des morceaux de papier et les découper en étiquettes individuelles.

On met 5 images et les 5 étiquettes mots correspondantes ensemble et on donne le tout dans le désordre à l’enfant.

Il place devant lui les images et cherche à lire les mots pour les associer aux images.

lien des images ICI      

2. lien des Mots pour composer ICI

Vous avez aussi la possibilité de travailler en encodage, dans ce cas vous proposez l’image et donnez une ardoise effaçable à l’enfant ou son cahier, ou une feuille et il essaie d’écrire le mot que vous lui dictez (prenez les mots de la liste car ils ne comportent pas de lettres muettes ni de difficulté.

Les enfants peuvent écrire en lettres bâtons ou en attaché selon leur aisance (dans ma classe, seules quelques fillettes préfèrent travailler en attaché, les autres GS préfèrent en général travailler en lettres capitales).

Ayez bien à l’esprit que le travail d’encodage est déjà très complexe et qu’il vaut mieux soulager votre enfant du geste graphique, on sera donc très tolérants sur la “beauté” des lettres formées, votre enfant ne peut pas se concentrer à la fois sur le fait d’entendre tous les sons, de retrouver comment le son qu’ils cherchent s’écrit, de se rappeler de ce qui a déjà été écrit et de ce qu’il reste à faire et en même temps peaufiner son geste graphique. Il y a un temps pour travailler le geste graphique (tracer de belles lettres) et un temps pour encoder, ici, on est en encodage.

Bien sûr, on ne choisira que les mots les plus simples au début, ceux n’ayant pas de sons composés (ou, oi, en in, on…)

Si l’enfant a réussi, on lit ce qu’il a écrit et il dit si c’est bien cela ou non. S’il s’est trompé, on lit ce qu’il a écrit et il dit si c’est juste ou non.

ex : il veut écrire BOL, il a écrit “O”, on lit : “O”, on lui demande si c’est ça. est-ce que “o”, c’est comme “bol”? ah, qu’est-ce qu’il manque, on entend quoi, écoute bien : BOL

BBBBOOOOOLLLLL, BBBBBB, rappelle-toi, BBBBB c’est quoi comme lettre?

BBBBB, oui, c’est un B

Alors on a écrit BBBBBB, on continue : BBBOOOOOOOOOOOOOOO

oui, il faut un O

c’est fini?

BOOLLLLLLLL…. il faut quoi?

oui, un L.

Je lis ce que tu as écrit? BBBOOLLLL, oui, BOL, tu entends? C’est ça alors?

oui

 

Super !!!

Il peut alors dessiner ce qu’il a écrit s’il en a envie s’il l’a fait sur son cahier.

Faire une séance courte (un seul encodage) pour éviter la fatigue, c’est un travail qui demande une grande concentration et après cela, il faut laisser votre enfant se détendre et jouer.

 

Vive la lecture !! Place aux essais, aux erreurs, et aux réussites !!!!