Une salle de classe en 1900

Les enfants allaient à l’école à vélo, mais c’était les plus riches. Les plus pauvres y allaient à pied et faisaient parfois plusieurs kilomètres pour se rendre au village.

Ils avaient un panier à la main et des bûches sous le bras. Ils apportaient leur repas sur place, au fond de la classe. Les bûches servaient à alimenter le poêle, seul moyen de chauffage. Tous les matins, un responsable était désigné pour distribuer l’encre violette dans les encriers.

Avant d’entrer en classe, les enfant ôtaient leurs sabots car cela faisait beaucoup trop de bruit sur le plancher en bois. A la place, ils enfilaient des chaussons.

Les punitions étaient très sévères et les maîtres très stricts. Les coups de règle sur les doigts, les gifles ou les oreilles tirées étaient quotidiens!… Parfois, pour punir un élève insolent, on le faisait mettre à genoux sur une règle posée sur le sol, il devait y rester le plus longtemps possible jusqu’à ce que la douleur devienne insupportable. Mais la punition suprême était le bonnet d’âne que l’élève devait porter sur la tête et garder toute la journée. Tout le monde se moquait de lui et pour ajouter à sa honte, on l’obligeait à traverser le village, flanqué de ce bonnet sur la tête pour regagner sa maison. Il était la risée de tous les villageois.

A l’école, les garçons les filles n’étaient pas mélangés. Il y avait une classe réservée aux garçons et une pour les filles.

Anna

La maison d’habitation

A l’entrée de la maison, il y avait une porcherie, car les villageois donnaient les restes de leurs repas aux cochons. Quand l’animal était suffisamment gras, il était tué et il pouvait nourrir ainsi toute la famille pendant une longue période.

Dans la maison, il y avait deux pièces: une grande cuisine et une chambre. Je vais vous parler de la première. C’est la pièce de vie:  les grands-parents y ont un lit car ce sont les plus respectés dans la famille. C’est la pièce qui est la mieux chauffée par la grande cheminée. C’est là que l’on prend ses repas.

Mais souvent les habitants partagent cette pièce avec des petits rongeurs: mulots et souris. Donc, on mettait le pain en hauteur avec les assiettes pour éviter les désagréments!…On mangeait de la soupe tous les jours, midi et soir et c’était souvent le plat unique. ” Tremper la soupe “, ça voulait dire y ajouter des mouillettes de pain pour rendre le plat plus consistant.

La table, au centre de la grande pièce, possède deux grands tiroirs. L’un des deux, une fois ouvert, pouvait servir de chaise haute pour les petits. On le remplissait de paille et on y installait le bébé qui pouvait prendre ses repas avec les autres membres de la famille.

Tous les villageois portaient des sabots: on en a vu devant la cheminée. Il en existait avec d’énormes pics pour aller ramasser les châtaignes et éviter de se piquer les doigts avec les bogues.

                                                    Anne

L’Assemblée Nationale

Où se trouve l’ Assemblée Nationale?

  

L’Assemblée Nationale se trouve 233 Boulevard Saint-Germain à Paris.

A quoi sert l’ Assemblée Nationale?

L’Assemblée Nationale a été créée le 17 juin 1789. L’Assemblée Nationale compte 577 députés, élus au suffrage universel direct. Ses pouvoirs sont principalement le vote des lois. Les députés proposent une loi à l’Assemblée Nationale, qui la vote…Elle va ensuite au Sénat (c’est la navette). Si celui-ci n’est pas d’accord la décision finale revient à l’Assemblée Nationale.

Histoire de l’Assemblée Nationale

Le palais Bourbon est le nom communément donné au bâtiment qui abrite l’Assemblée Nationale, sur la rive gauche de la Seine. Quand on parle du bâtiment, c’est un palais qui a appartenu à la la famille Bourbon, celle des rois de France.

Le déroulement de notre visite

Nous sommes d’abord passés par la sécurité. Madame Pinville nous a rejoints puis nous avons regardé un petit film expliquant le travail de l’Assemblée. Nous sommes allés dans les salles suivantes:

Rotonde Alechinsky:

C’est une salle décorée de fresques de Pierre Alechinsky, illustrant une phrase du poète Jean Tardieu. Elle date de 1992.

Grande Rotonde :

Les journalistes peuvent accéder aux tribunes de presse et à leurs salles de travail en empruntant l’escalier ou l’ascenseur (qui est l’un des plus vieux de Paris , XIX siècle)

Salle des pas perdus :

Cette salle est aussi appelée Salon de la paix. Le président de l’Assemblée Nationale la traverse avant d’accéder à une séance dans l’hémicycle.

Salle des Quatre Colonnes :

La salle des Quatre Colonnes est le lieu où se rencontrent les députés et les journalistes.

La cour d’Honneur a gardé ses proportions d’origine, du temps de la Duchesse de Bourbon. Depuis  1989 la sphère des Droits de l’Homme (oeuvre de l’artiste Walter de Maria) y est présentée.

     

Salon des Mariannes :

Anti chambre de la bibliothèque, répondant en symétrie à la salle des Quatre Colonnes. Elle accueille une collection de Mariannes (32 bustes en terre cuite).

Salon Pujol :

Ce salon a été décoré en trompe l’oeil .

Salon Casmir-Perrier :

 

Ce salon est orné d’un Tableau en relief représentant la séance du 23 juin 1789 de la première Assemblée Nationale. Les ministres la traversent pour accéder à l’hémicycle.

Salon Delacroix :

Le salon Delacroix a été créé par Jules de Joly. Aujourd’hui, il est le rendez-vous des députés siégeant à gauche.

Hémicycle :

     

     

Construit entre 1829 et 132 par Jules de Joly. L’actuelle salle des séances a remplacé le premier hémicycle conçu pour le conseil Des Cinq Cents.

Salle des conférences:

Elle sert de lieu de lecture et de rencontre entre les députés.

Bibliothèque:

 

La bibliothèque contient 700 000 livres.

 

 

La vie collective

Le premier jour nous avons eu rendez-vous à la gare d’Angoulême à 7H45. Sur le quai le maître a désigné les groupes pour le métro. Nous étions 8 enfants avec un adulte. Nous sommes partis au TGV de 8h36. Nous sommes arrivés à Paris à 11h30.

     

Ensuite nous avons pris le métro pour aller au Trocadéro. Là nous avons pique-niqué.

     

A 13h30, nous avons visité la Cité de l’architecture. Après nous avons repris le métro pour aller au Sénat. Il y avait de très belles salles. Puis nous nous sommes rendus au M.I.J.E.(Maison Internationale de la Jeunesse et des Etudiants). Nous dormions dans l’hôtel Fauconnier.

     

Nous avons pris possession de nos chambres. Ils y avait deux chambres de 8, une chambres de 4, deux chambres de 3 et une chambres de 2. Le lendemain matin nous devions nous réveiller à 7 heures, et nous avons pris le petit déjeuner à l’hôtel.

     

Chaque matin le maitre allait dans une superette pour acheter la nourriture du pique-nique. Ensuite, nous avons fait une promenade pour aller au musée des arts décoratifs. Puis nous avons pique-niqué dans le jardin des Tuilleries .

     

On a traversé le jardin du Luxembourg et nous avons visité le Panthéon. Nous sommes rentrés à pied à l’hébergement. Nous avons mangé et nous nous sommes couchés.

     

Le lendemain, nous sommes allés, à10h00, à l’Assemblée Nationale. On a pique-niqué entre la Seine et l’Avenue des Champs-Elysées. Ensuite nous avons pris le métro pour aller à la gare Montparnasse. Là nous avons pris le train pour revenir à Angoulême à 18h30.

     

Sortie Acrobranche de la CLIS le jeudi 19 juin 2014

Nous sommes allés  au parc d’ Acrobranche de Soyaux. Nous nous sommes beaucoup amusés.

     

D’abord, nous nous sommes équipés avec un harnais sur lequel il y avait des mousquetons et une poulie pour faire les tyroliennes. Nous avons d’abord fait le parcours des pitchounes (jaune) pour savoir comment s’accrocher et utiliser les mousquetons et la poulie.

     

Puis, nous avons fait le parcours vert, orange et bleu pour ceux qui n’avaient pas peur et qui n’étaient pas trop fatigués. Seuls Rahim , Mathéo et Dayson ont fait le parcours bleu.

     

Après cette matinée, nous avons pique-niqué là-bas. Ensuite, nous avons profité des jeux du parc. C’était une journée magnifique. Nous nous sommes trop bien amusés.

  

Les élèves de la CLIS (Lucile, Anais, Maylice, Sofia et Enzo)

Comment vivaient nos grands-parents dans un village de Dordogne en 1900?

A vos marques , prêt pour l’aventure : la visite va pouvoir commencer .

La guide nous accueille et nous explique ce que nous allons découvrir .

Nous voilà devant l’école du village. La cloche a sonné la fin de la récréation, nous pouvons entrer .

Installés devant nos pupitres, nous sommes prêt pour la leçon d’histoire: comment vivait nos arrières grands-parents dans un village de Dordogne , en 1900.

Leçon d’écriture à la plume : la guide nous présente un encrier en porcelaine.

Le poêle à bois qui servait à chauffer la classe et le repas de midi des enfants et la campagne , la cantine n’existait pas.
Derrière le poêle un boulier pour apprendre à compter.

Houlà ! Pas facile de grimper à la corde quand il n’y a même pas de noeuds… A qui le tour maintenant?

Une cintreuse: machine servant à la fabrication des cerclages en fer des roues de charrettes.

La porcherie était attenante à la maison d’habitation appelée aussi “Métairie”. Nous sommes un peu perplexes devant les cochons. Drôle de compagnie si près de la maison!

Dans un coin de la grande pièce, le lit des grands-parents. Au premier plan, un rouet servant à filer la laine et une presse à papier.

A l’intérieur de la pièce principal avec la table au centre. On installait le bébé dans un des tiroirs rempli de paille pour remplacer la chaise haute.

La guide nous explique l’importance de la grande cheminée. C’est là que l’on cuisinait dans les marmites. A gauche, le coffre rempli de sel et à droite le sac dans lequel séchait le jambon.

Nous sommes dans la chambre à coucher. Souvent, les enfants dormaient tête bêche jusqu’à 6 dans le même lit.

L’objet qui ressemble à une luge est le “moine” qui servait à réchauffer le lit, l’hiver.             ( On plaçait une sorte de casserole remplie de braises accrochée à une chaînette dans cet objet en bois, avant de le glisser entre les draps). Mais il y avait  souvent des accidents!!!

La table de toilette avec le dessus en marbre ( l’eau, il fallait aller la chercher au puits.)

La petite chapelle du village où tout les habitants se rendaient le Dimanche pour la messe.

Le Pousse-pousse, manège actionné par une manivelle: vitesse très limitée!

Le moment préféré des enfants: la Chenille Américaine où les enfants et les adultes ont été copieusement arrosés par le responsable du manège!…

Il n’y a pas d’âge pour s’amuser!…

Prêts pour le décollage?…

Une faucheuse et une batteuse.

Charrues et herses pour labourer et travailler la terre avant les semailles.

Moteurs à vapeur pour faire fonctionner la batteuse.

Tombereau servant à transporter les pommes de terre ou autre récoltes.

Le boulanger nous explique la fabrication du pain et le fonctionnement de son four dans le fournil.

Le hennissement de “Maya”, la jument de trait, nous alerte que notre tour de calèche est proche!…

Emma en pleine démonstration de danse.

Plein de câlins pour “Maya” pour la remercier de cette promenade en carriole, à travers le village.

La classe de CE1/CE2

 

Ecole et Cinéma

Le dispositif “école et cinéma” est une action menée en France depuis 20 ans. Près de 5000 écoliers charentais ( et 650 000 en France) y participent chaque année.

L’objectif est  de montrer aux enfants des films différents (comme des muets ou en noir et blanc ) qui font réfléchir , ensuite on travaille dessus en classe après la projection.

La classe de CE2 CM1 et de CM1 CM2 participe cette année à “Ecole et Cinéma”. Trois films sont au programme:

– Sidewalk stories

– Le roi et l’oiseau

– Le chien jaune de Mongolie

 

L’histoire de Paris.

Paris est actuellement la capitale de la France, elle a une grande valeur historique. Elle a été dirigée par plusieurs rois de France.

Paris est la ville la plus touristique au monde et compte à peu près 2 234 105 d’habitants(sans les banlieues). La ville se  situe au centre du bassin Parisien sur une boucle de la Seine, entre les confluents avec la Marne en amont et avec l’Oise en aval. La Seine traverse Paris, ce qui permet aux bateaux d’amener des marchandises.

La ville est divisée en 20 arrondissement numérotés de 1 à 20. On y trouve beaucoup de monuments, notamment la tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, les cathédrales du Sacré Cœur et Notre Dame, le musée du Louvre, le Jardin des Plantes, etc…

Entre 1870 et 1940, la capitale de la France prend peu à peu un nouveau visage: Paris laisse place au <<Grand Paris>>. L’organisation administrative de Paris avait connu sous Napoléon  une adaptation à l’évolution démographique. Mais la ville est restée ensuite enfermée dans l’enceinte de Thiers (sa limite en 1860), sans connaître de nouvelle évolution administrative.

Paris, surpeuplée, ne pouvant loger l’importante immigration provinciale, les communes périphériques absorbent le trop-plein de l’expansion démographique lié à l’exode rural et à la croissance économique de la ville: la banlieue fait son apparition.

Paris est la capitale la plus dense d’Europe en population. La part des espaces verts est des plus réduites, et ce malgré les parcs et jardins qui ont été créés au cours des deux dernières décennies.

Paris, surpeuplée, ne pouvant loger l’importante immigration provinciale, les communes périphériques absorbent le trop-plein de l’expansion démographique liée à l’exode rural et à la croissance économique de la ville: la banlieue fait son apparition.

Ma journée à Paris

J’ai été  élue députée junior, mais après avoir appris que la journée de rassemblement de tous les juniors avait été annulée, Madame Pinville, députée de la Charente, m’a proposé de venir une journée à Paris avec elle.

J’ai pris le train de 6h 13 à la gare d’Angoulême avec Mr Fournier, l’assistant parlementaire de Madame Pinville.

Nous sommes arrivés à Monparnasse à 8h 37. Nous avons pris le métro et nous sommes arrivés à l’Assemblé Nationale. Mr Fournier m’a emmenée dans le bureau de Madame Pinville et nous avons ensuite fait le tour du bâtiment (Assemblée Nationale).
Nous sommes allés au restaurant de l’Assemblée. C’était très beau! Ensuite nous sommes retournés au bureau.

A 15h nous avons assisté à l’entrée du président de l’Assemblée Nationale dans l’hémicycle, sous la protection de la Garde Nationale, pour la séance des questions au gouvernement.

 

Nous sommes allés ensuite dans l’hémicycle pour suivre la séance. Il y avait beaucoup de monde!

Vers 16h, nous sommes remontés au bureau. Mr Fournier avait du travail. Ensuite vers 17h 30 nous avons repris le métro, pour prendre le train.

   J’ai adoré cette journée et j’ai appris beaucoup de choses.

Emma Manlay-Pottier

Le hautbois et le basson

Le mardi 11 mars un professeur de musique du conservatoire de musique d’Angoulême est venu dans notre classe et nous a raconté une histoire avec des instruments de musique.Il avait une sanza en métal fixées sur une petite boîte,  en-dessous de cette boîte en bois, il y a une caisse de résonance. Le professeur avait un autre instrument qui est la flûte basse. On peut jouer en soufflant dans l’instrument.

Mardi 18 mars, nous sommes allés au conservatoire pour écouter un conte musical dit  par deux narrateurs et en musique. Cette histoire s’appelait “Petit Indien et la folie des hommes”.

Dans l’orchestre il y avait des bassons accompagnés de hautbois. Deux professeurs nous avaient d’abord présenté les instruments puis  des élèves du conservatoire avait joué quelques morceaux.