La retransmission de notre projet de l’année sur l’ïle Marquet

Toute cette année, vous avez pu suivre nos aventures sur le beau milieu naturel de notre quartier qu’est l’île Marquet. En voici la dernière étape : la retransmission devant d’autres classes ayant aussi travaillé avec Charente Nature. Il s’agissait d’un questionnaire sur la faune et la flore de l’île photographiées lors de notre visite au printemps. La maîtresse

Le lundi 6 Juin, nous sommes  partis à pied de l’école jusqu’au plan d’eau par la coulée verte. Nous  avons fait  une pause pour manger et faire une partie de thèque. Puis nous sommes repartis pour arriver  à Nautilis. Dès que nous sommes arrivés sur la patinoire couverte, nous avons  dû attendre les autres classes. Ensuite, dès que tout le monde est arrivé, nous avons pu commencer : la première classe nous a fait  un quizz sur Rouletaboule (travail sur les déchets). Ensuite, une autre classe sur  le cycle de l’eau, une autre classe  sur les climats. Les enfants présentaient des chansons, des affiches, des diaporamas…

Enfin, ça a été à nous : Chacun d’entre nous a présenté quelques photos d’animaux ou de végétaux croisés sur l’ile Marquet en posant des questions. On devait prendre un micro et attendre que la photo s’affiche. C’était bien mais nous n’avons pas eu le temps de chanter  notre chanson sur les milieux naturels.

Nous sommes rentrés en bus  avec en cadeau des herbes aromatiques .

Si vous ne connaissez pas encore l’île Marquet, allez vous y balader cet été !

Farsia et Lucas



 

Les poissons préhistoriques à 2d3D

Le film

Vendredi 18 Février, nous sommes allés à 2d3D qui est un studio d’animation dans la rue de l’école où l’on crée des films.

On y a vu un documentaire en 3D interactif sur des poissons qui vivaient il y a 400 millions d’années.

Au début du film, on voit une mangrove, c’est une zone marécageuse dans laquelle les poissons nagent entre les racines des palétuviers. Puis pendant 15 minutes, on a vu nager des poissons dans la mer avec des commentaires explicatifs.

Ensuite, Florent Mounier, le papa de Kinz qui a créé ce film nous a montré un autre logiciel dans lequel on tenait une manette de joystick pour manipuler la direction de la caméra dans l’océan. Lorsqu’on cliquait sur le poisson, on pouvait le faire tourner dans tous les sens pour mieux le voir et on avait des informations sur lui : on a vu ainsi le podolaspis, le doryaspis qui ont aujourd’hui disparu et le cœlacanthe qui existe toujours.

Amel : C’était dur à manipuler mais bizarre et rigolo à la fois.

Liliah : Ça allait très vite !

Dorian : C’était dur de suivre les poissons qui allaient vite !

Avant de repartir, on est passé dans une grande salle où on a vu, sur des ordinateurs, les premières images d’ “Emilie jolie “,un film qui sortira en octobre prochain sur les écrans français.

L’interview de Florent Mounier


– Combien de temps avez-vous mis pour faire ce film ?

– Environ 3 ans et demi.

– Comment avez-vous su quels poissons vivaient pendant cette période de la préhistoire ?

– Il y a eu Didier Duteil, un chercheur qui faisait sa thèse et aussi Philippe Janvier, un spécialiste mondial, qui travaillent au muséum d’histoire naturelle à Paris qui nous ont aidés.

– Combien de personnes ont travaillé sur ce film ?

– Environ une dizaine.

– Comment vous y êtes-vous pris pour faire ce documentaire en 3 D ?

– Dans une 1ère phase, on fait les dessins de paysages sous-marins et de poissons sur une feuille blanche. Dans une 2ème phase, avec l’ordinateur, on fait comme une sculpture de fil de fer reliée par des millions de petits points pour chaque poisson puis on fabrique un logiciel d’intelligence artificielle qui créera le mouvement.

– Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire ce film ?

– J’aime les poissons et le dessin…

– A qui avez-vous vendu votre documentaire ?

-A l’aquarium de La Rochelle dans lequel le film tournait en boucle et où les visiteurs pouvaient prendre la main sur le film grâce au joystick.

– Quand a été créée votre société ?

– En 2000.

– Qu’avez-vous fait comme études pour faire ce métier ?

– J’ai fait un bac technique mais je suis parti au Canada pour faire une école qui apprenait à faire les dessins animés car dans les années 80, il n’y en avait pas en France. Mais maintenant, on peut apprendre tout cela à Angoulême.

La classe de C.M.2

Le lien avec notre leçon de sciences


En classe, nous avons parlé de l’apparition de la vie sur Terre et de l’évolution des espèces :

Nous avons appris que même si les idées des scientifiques ne sont pas sûres, nous savons aujourd’hui que tout a commencé dans la mer : Toutes les espèces ont dû d’abord vivre dans l’eau car il faisait trop chaud sur terre, mais les plantes sont sorties de l’eau en plusieurs siècles. Puis elles ont fabriqué l’oxygène qui s’est rassemblé dans la couche d’ozone.

Après que la couche d’ozone ait été formée et ait protégé la terre du soleil, certains poissons sont sortis de l’eau et ont évolué en mammifères et en ovipares. Ils sont souvent sortis de l’eau car il n’y avait plus de nourriture ou car ils  avaient des prédateurs…

Beaucoup d’espèces ont disparu car elles n’ont pas su évoluer pour s’adapter à un changement.

Marine : ” Je ne pensais pas qu’on était tous cousin-cousine  très éloigné s puisque nous venons tous d’une petite cellule qui vivait dans l’eau il y a des millions d’années!”

Arthur : “On n’est toujours pas sûr que ce soit le big bang (gros boum) qui ait formé la Terre.”


Arthur, Marine, Moïna, Nicolas

La sortie sur l’île Marquet

Lundi 29 Novembre, nous sommes partis de l’école et arrivés en face de la Charente, nous avons vu l’île Marquet.

Alexandre, l’animateur de Charente-Nature, nous a demandé de dessiner un croquis d’un bout de paysage qu’on avait encadré avec nos doigts.

Puis nous sommes passés sur la passerelle avec la statue de Corto Maltese. Nous sommes descendus par un escalier jusque dans l’île.

On ne peut plus y aller car l’île Marquet est protégée tout l’hiver. L’escalier est fermé du 1er Décembre au 15 Avril pour protéger les espèces vivantes pendant leur reproduction et leur hibernation. En attendant de pouvoir la visiter, découvrez l’île Marquet à travers nos photos, notre jeu et nos textes explicatifs.

Rendez-vous au printemps pour la suite de nos aventures sur l’île !

Amel, Arthur, Liliah, Mylhéna, Violaine

Le tour de l’île en jouant

Il y a 6 petites îles qui l’entourent, elle est au milieu de la Charente, il y a 2 cascades : une entre l’île et le club d’aviron et la deuxième à côté de l’écluse, il y a 2 bâtiments, une cheminée et une maison.

Il y a 1 trou d’obus de grand diamètre, il se situe au sud-est, il est apparu pendant la 2ème guerre mondiale, la 39-45, quand les allemands possédaient la moitié de la France.

On a fait un jeu ou l’on devait retrouver les 4 photos ci-dessus  : l’écluse, la maison, la forêt de bambou, la cheminée et les situer sur le plan.

Nous étions partagés en 4 groupes. Voici l’équipe de Maëva en train de chercher où a été prise la 1ère photo (l’écluse).

1                                                   2                                                3

1 : Voici la maison que l’on devait trouver, c’était la maison de vacances des arrières-grands-parents d’Arthur qui possédaient l’île autrefois.

2 : Voici la cheminée de l’ancienne usine que l’on devait chercher, cachée par les arbres.

3: Voici un panneau d’information sur les usines s’étant succédées dans le même bâtiment ( de patates, de bois, de carton, de plâtre). On devait tirer sur des plaques pour voir la date.

Sur des rondins de bois, il y avait des panneaux qui nous informait des animaux vivant sur l’île, comme le pic-vert, le martin-pêcheur, le cerf-volant…

Arthur et Lucas


La végétation

Nous avons ramené des feuilles de l’île Marquet mais comme il avait plu et neigé peu de temps avant, elles n’étaient pas toutes en bon état. Mais nous avons quand même préparé un jeu avec pour vous.

1                                      2                                           3

On ne s’attendait pas à ce qu’il y ait du bambou (1), des arbres fruitiers, des palmiers(2). Il y avait aussi des châtaigniers.

Nous  avons fait un jeu (3) où il fallait avoir une feuille que les autres n’avaient pas. Si c’était le cas, on gagnait un point. On pouvait aussi en gagner un si on reconnaissait rapidement la même feuille qu’un groupe présentait : pour regarder les feuilles vite, nous regardions les tiges, les nervures, les petites dents …

Jeu de reconnaissance :

Retrouve la lettre de la feuille qui correspond à la description.


a                                                 b

c                                                     d                                              e

f                                                       g                                               h

i                                                   j

1 : Je suis une feuille en cœur, je suis jaune avec des points noirs et j’ai une grande tige.

2 : J’ai 27 dents, je suis de couleur marron et j’ai un peu de vert. Je suis une feuille palmée.

3 : Je suis la seule feuille composée de ce jeu.

4 : Je suis une feuille palmée avec la tige sur le côté. Je suis verte avec un

5 : J’ai 2 trous et je suis de couleur verte. Je suis une feuille palmée.

6 : Je suis une feuille palmée, verte et j’ai de grandes pointes. J’ai un peu de noir autour.

7 : Je suis la feuille simple la plus longue.

8 : Je suis une feuille lobée,  jaune et rouge avec des points noirs.

9 : Je suis une feuille arrondie et de couleur verte. J’ai une petite tige.

peu de jaune en haut.

10 : Je suis une tige de bambou très longue avec plein de feuilles accrochées dessus.

Correction : a2, b5, c9, d1, e6, f10, g4, h8, i7, j3

Farsia, Nathan et Nicolas


Les métiers d’avant sur l’île.


Lors de notre sortie sur l’île Marquet, nous avons trouvé des traces de métiers d’autrefois. Il y avait aussi des silhouettes en métal pour nous repérer et nous donner des indications.

La lavandière : Nous avons vu un grand bac. C’est quand les femmes y lavaient le linge et nous avons surtout vu du faux linge étendu, car avant, il n’y avait pas de sèche-linge et on étendait le linge en grande quantité sur l’île.

Le jardinier: Nous avons trouvé un pommier, un cerisier, un noyer, des arbres fruitiers que les hommes ont planté autrefois.

Les ouvriers d’usine : Nous avons vu une cheminée  qui était dans les arbres. C’était une usine de pommes de terre. Puis ensuite, elle s’est transformée. Donc des ouvriers venaient y travailler. Ils devaient traverser en barque.

Tamara, Liliah et Mylhéna

l’ouvrier d’usine                    la cheminée                        le panneau d’informations

Un groupe suit le poteau d’explication

A l’endroit du jardinier, nous avons vu des anciens clapiers redécorés avec des panneaux de légumes et de fruits plantés autrefois sur l’île

La salle archéologie du musée d’Angoulême

Jeudi 25 Novembre, nous sommes allés pour la 2ème fois au musée des Beaux Arts d’Angoulême et nous avons travaillé au rez-de-chaussée, dans la salle archéologie.                           La classe de C.M.2


Les fossiles marins

Quand nous sommes arrivés au musée, nous avons parlé des différents fossiles marins trouvés en Charente : la mer avait recouvert notre pays ( sauf le Massif Central et la Bretagne) .

Dans les vitrines, nous avons vu des ammonites (7), des mâchoires de crocodile (6), un grand bout de bois fossilisé(2), des coquillages (1 et 9), des poissons et même un champignon (5)…

Les ammonites étaient des coquillages préhistoriques en forme d’escargot. Elles vivaient dans l’eau mais quand l’eau s’est retirée, les ammonites se sont enfouis sous la terre. Des millions d’année plus tard, des Charentais les ont découvertes et nous les avons mises dans le musée d’Angoulême.

Nous avons fait un jeu (3 et4) qui consistait à retrouver dans la vitrine, les fossiles pris en photo sur des étiquettes magnétiques. Ensuite, on devait les placer sur un tableau magnétique en face de la période où ces êtres vivants avaient vécu.

Amel, Maëva, Moïna

1                                                 2                                                    3

4                                                   5                                               6

7                                                   8                                               9

Les différents climats en Charente

Au musée, dans 2 salles,  sont exposés des squelettes de renard polaire, de hyène, de cheval de Solutré, de cerf, d’auroch et des défenses et molaires d’éléphant antique (3)… Ce sont des animaux qui ont vécu pendant la préhistoire en Charente.

En climat tempéré, vivaient une sorte de gazelle (2), le cheval de Solutré (2), l’auroch (1 et 2).

En climat, froid vivaient l’éléphant antique, l’auroch et le cerf (2).

Ce qui montrait qu’en Charente, pendant la Préhistoire, il existait 2 climats : le climat tempéré et le climat froid.

Nous avons été surpris de savoir qu’en Charente il y avait eu 2 climats différents.

1                                                   2                                                  3

Crâne de renard polaire et os d’autres animaux…

Restes de repas d’une hyène préhistorique

Amaury, Guillaume, Ismaël, Jean


L’évolution des hommes

David nous a montré deux crânes : un de l’homme de Neanderthal et un de l’homo sapiens. L’un était un moulage et l’autre était un vrai.

Nous avons comparé l’homme de Neanderthal à celui de l’homo sapiens : il n’avait presque pas de front, et donc le crâne était plus en arrière et plus gros. Il avait aussi les sourcils en avant (bourrelets).

Alors que le crâne de l’homo sapiens, lui, avait un front en avant et des sourcils plats.

On ne descend pas de l’homme de Neanderthal, il y a quelques temps, on a découvert qu’il avait disparu mais on ne sait pas pourquoi. Par contre, on descend de l’homo sapiens.

Elisa, Julian, Marine, Violaine


Les outils et les armes au Paléolithique

Le paléolithique : de 3 millions d’années à 80 000 ans avant J-C

Pourquoi les hommes préhistoriques faisaient-ils des outils ?

Les hommes préhistoriques chassaient pour survivre. Les outils leur servaient à découper les morceaux d’animaux. Ils prenaient aussi les os des animaux pour faire des outils.

Comment faisaient-ils des outils ?

Nous avons vu un film qui nous racontait comment faire les outils : avec un galet, ils tapaient sur du silex pour faire leurs outils.

Quels étaient les outils de nos ancêtres ?

Les aiguilles : Servaient à coudre les peaux pour faire des tentes ou des vêtements. Elles étaient taillées dans l’os.

Les bifaces : Sont des silex à deux faces qui servaient à couper, à entailler…

Les harpons : Servaient plus souvent à pêcher les poissons mais aussi à tuer les animaux.

Les racloirs : Servaient à enlever la chair puis à découper la peau des animaux qu’ils venaient de tuer pour en faire des vêtements…

Les poignards : Servaient à tuer les animaux, mais le problème était qu’on devait les tuer de près, et c’était dangereux.

Les hommes préhistoriques ont évolué et leurs armes aussi qui sont devenues plus performantes et précises.

Accel, Dorian, Maxime

Les fossiles

Dans la classe de C.M.2, nous avons fait un jeu où il fallait reconnaitre ce qui était un fossile ou pas un fossile. On a eu des problèmes sur certains objets qui ressemblaient à des fossiles comme : du bois mort, des coquilles d’huîtres, des dents…

Ammonites fossilisées prises dans différents sédiments

Bois fossilisé            os de seiche qu’on a confondu avec un fossile

fossile de fougère pris dans l’ardoise, apporté par Arthur

Les fossiles sont une plante ou un animal mort, pris dans plusieurs couches de roches,  ou la trace d’un de ces organismes vivants.

Voici un jeu où la règle est de remettre les 4 temps de la fossilisation d’une ammonite dans l’ordre :



Correction : DBCA

Arthur, Guillaume, Jean

Visite de l’Ecopole de Frégeneuil

Visite de l’Ecopôle de Frégeneuil

Mardi 12 octobre, nous sommes allés avec les CM1 visiter l’Ecopôle de Frégeneuil. C’ est une usine qui nettoie l’eau qui vient de nos maisons avant de la rejeter dans la Charente. C’est une station d’épuration.

La station d’ épuration

Tim

Nous avons visité 3 bassins:

– Le premier, c’est le bassin de pré-traitement. Il sent très mauvais. C’est un bassin dégraisseur (on enlève la graisse) et dessableur (on enlève le sable). C’est là qu’on a vu le dégrilleur : une grille qui retient les gros déchets, des morceaux de légumes, des excréments, des chewing-gums, des petits os, du papier WC…etc.

Bassin de pré-traitement             Le dégrilleur


Valentin   T.                                    Romain

– Le deuxième, c’est le bassin biologique. L’eau de ce bassin est marron foncé. Des bactéries mangent les saletés, les digèrent et rejettent une substance marron. L’eau de ce bassin est brassée et aérée par des hélices.

Bassin biologique

Lucas L.                                      Luca N.

– Le troisième, c’est le bassin clarificateur.  L’eau de ce bassin est calme pour que toutes les saletés tombent au fond du bassin. L’eau qui est sur le dessus est alors renvoyée dans la Charente par un gros tuyau rouge.

Bassin clarificateur

Eva

Ensuite nous avons visité une exposition qui parlait de l’eau : il y avait des affiches, des maquettes. Nous avons répondu à 12 questions.

Nous avons bien aimé car c’était très intéressant.

Marie Emmanuelle HALOUIS, l’animatrice qui nous a fait visiter, était très gentille.

Les CE2




les phasmes au CP

Dans la classe, on a 9 phasmes: 1 petit, 3 moyens et 5 grands.
Les grands ont du rouge au niveau des pattes de devant: ça veut dire que ce sont des femelles et qu’elles sont adultes. Elles devraient bientôt pondre.
Dans le terrarium, on a trouvé la peau vide d’un phasme. C’est une mue. Quand leur peau devient trop petite, les phasmes la quittent et s’en font une plus grande. Ils mangent des feuilles de lierre.
Quand ils ont peur, ils font croire qu’ils sont morts et ne bougent plus. On peut les confondre avec un bâton ou un brin d’herbe. Ils sont verts ou marrons.