L’exposition sur Benoît Jacques

La visite à la bibliothèque municipale



Le mercredi 3 Novembre, nous sommes allés à la bibliothèque municipale. Nous y avons vu une exposition sur Benoît Jacques.

D’abord, nous avons regardé les dessins d’expressions faits par Benoît Jacques et nous avons parlé de sa vie.


Puis nous avons fait la même chose : Nous avons dessiné une expression, on l’a découpée, on l’a mise dans de l’encre de Chine et passée dans une sorte d’imprimante (une presse). On a recopié l’expression en deux fois : une fois, le dessin avait un fond blanc et une autre fois, un fond noir. Regardez nos jeux avec ces estampes, c’est extraordinaire !



Ensuite, nous sommes allés dans une tente pour voir ce dont Benoît Jacques avait besoin pour faire ses livres, ses dessins…

Nous avons aussi regardé une vidéo, Nathalie nous a lu des livres qu’il fallait reconstituer avec les illustrations correspondantes. On a aussi écrit des phrases en abrégé  (allez voir notre article plus bas pour en découvrir !).


Amaury et Marine

La vie de Benoît Jacques

Benoît Jacques est né en 1958 à Bruxelles, en Belgique, où il a fait ses études. Dès qu’il les a eu finies, il s’est installé en Angleterre et puis, en 1991, il est allé à Paris où il a édité lui-même sa production.

Il a écrit plusieurs livres : “La nuit du visiteur” (2008), “C’est bizarre” (2006), “Attention extra-terrestres” (2005), “Je te tiens” (2003), “Titi Nounours et la sousoupe au pilipili” (2002)… Elisa, Liliah, Maëva


Quelques histoires de Benoît Jacques

Les histoires de Benoît Jacques sont simples et remplies de bisous et de joie! Elles sont faciles à comprendre pour les petits et pour les grands, c’est rigolo! Les illustrations sont plutôt simples et ne ressemblent pas du tout à celles des autres illustrateurs. Elles sont souvent noires et blanches. Voici 2 histoires que nous avons lues à la bibliothèque :

Titre : Titi Nounours et la sousoupe au pilipili

C’est l’histoire d’un ours qui se nomme “Titi Nounours”. Sa mère lui donne de l’argent pour aller chercher des ingrédients pour la soupe au pilipili. Sur le chemin du supermarché, il rencontre son magasin de bonbons préféré… Il oublie alors bêtement d’acheter les ingrédients et achète, avec ses sous, plein de bonbons…Sur la route, il rencontre aussi un chien avec un os, une fourmi avec une épluchure, deux pigeons avec un œuf…

On a trouvé que cette histoire n’était pas rigolote car elle était pour les petits !

Titre : Je te tiens

C’est l’histoire de deux bonshommes, Yo et Zig, qui jouent à “Je te tiens, tu me tiens, par la barbichette…”. Yo rigole énormément alors Zig dit : ” Tu as ri ?” . Avec son doigt, Zig le tape et cela recommence plusieurs fois jusqu’à ce que Yo pince les fesses de Zig : ” Aïe ! ! ”

C’était très drôle ! Amel, Mylhéna, Tamara




Des phrases à la façon de Benoît Jacques

L est BL : Elle est belle.

JV avec PP : J’y vais avec pépé.

BB aime PP : Bébé aime pépé.

GT avec BB : J’étais avec bébé.

Je m’ABC : Je m’abaissais.

GT AJT hier : J’étais agité hier.

Je m’LEV : Je m’élève.

PP est DCD : Pépé est décédé.

Mon PC est KC : Mon PC est cassé.


Julian, Maxime, Nicolas


Jeux : des expressions à retrouver grâce à nos estampes…

Retrouve ces expressions :

Mylhéna                                           Marine                                 Dorian

Guillaume                                              Amaury                              Liliah

Maxime                                               Jean                                       Nathan

Correction :

Mylhéna : se fendre la poire ; Marine et Dorian : avoir des larmes de crocodile
Guillaume : bavard comme une pie ; Amaury : chanter comme une casserole
Liliah : un froid de canard ; Maxime : faire le pied de grue
Jean : fort comme un lion ; Nathan : avoir une faim de loup

Retrouve les expressions parmi nos dessins :

1Julian                                       2Elisa                                     3Tamara

4Maëva                                        5Moïna                                  6Farsia

7Accel                                               8Lucas                                9Nicolas

10Arthur                                                11Amel

Propositions :

A : un loup de mer

B : quand les poules auront des dents (2 réponses)

C : faire un froid de canard

D : pleuvoir comme vache qui pisse

E : comme un éléphant dans un magasin de porcelaine

F : être un poule mouillée

G : avoir un chat dans la gorge

H : avoir les yeux plus gros que le ventre

I : avoir une fièvre de cheval

J : avoir une tête de chien battu

Correction : A10; B 2 et 5 ; C 8 ; D 4 ; E 6 ; F1 ; G 9 ; H11 ; I 3 ; J 7

Dorian et Moïna

Visite de l’Ecopole de Frégeneuil

Visite de l’Ecopôle de Frégeneuil

Mardi 12 octobre, nous sommes allés avec les CM1 visiter l’Ecopôle de Frégeneuil. C’ est une usine qui nettoie l’eau qui vient de nos maisons avant de la rejeter dans la Charente. C’est une station d’épuration.

La station d’ épuration

Tim

Nous avons visité 3 bassins:

– Le premier, c’est le bassin de pré-traitement. Il sent très mauvais. C’est un bassin dégraisseur (on enlève la graisse) et dessableur (on enlève le sable). C’est là qu’on a vu le dégrilleur : une grille qui retient les gros déchets, des morceaux de légumes, des excréments, des chewing-gums, des petits os, du papier WC…etc.

Bassin de pré-traitement             Le dégrilleur


Valentin   T.                                    Romain

– Le deuxième, c’est le bassin biologique. L’eau de ce bassin est marron foncé. Des bactéries mangent les saletés, les digèrent et rejettent une substance marron. L’eau de ce bassin est brassée et aérée par des hélices.

Bassin biologique

Lucas L.                                      Luca N.

– Le troisième, c’est le bassin clarificateur.  L’eau de ce bassin est calme pour que toutes les saletés tombent au fond du bassin. L’eau qui est sur le dessus est alors renvoyée dans la Charente par un gros tuyau rouge.

Bassin clarificateur

Eva

Ensuite nous avons visité une exposition qui parlait de l’eau : il y avait des affiches, des maquettes. Nous avons répondu à 12 questions.

Nous avons bien aimé car c’était très intéressant.

Marie Emmanuelle HALOUIS, l’animatrice qui nous a fait visiter, était très gentille.

Les CE2




La sortie d’automne des C.M.2 le long de la Charente

Avant le jour de la sortie, on a dessiné la Charente de la passerelle de Bourgines : nous avions pris un crayon de papier et une feuille et nous avons essayé de dessiner le paysage qu’on voyait. En classe, nous avons pris une nouvelle feuille pour refaire notre dessin et le colorier avec des craies grasses. Ce qui était difficile était de trouver la couleur de la Charente. Ensuite, nous avons voté pour choisir nos tableaux préférés à mettre dans le blog.

Maëva                                         Amel                                           Accel

Jean                                               Liliah                                        Dorian

Amaury                                            Elisa                                        Nathan

Maxime                                        Moïna

Jeudi 7 Octobre, la classe avait rendez-vous avec David, un animateur du musée des beaux arts. Il nous a dit comment était Angoulême avant, en nous montrant la ville et les bateaux sur la Charente. Ensuite, on a pris la coulée verte

pour rejoindre le musée du papier. En chemin, on s’est arrêté devant les chais Magelis. David nous a aussi montré la maison alsacienne. Dans le musée du papier, on a regardé les photos des usines à papier charentaises. Puis on est monté sur les remparts en passant par le jardin vert. David nous a donné des photos d’Angoulême avant, et il fallait retrouver l’endroit : c’était un peu difficile parce que les photos n’étaient pas en couleur.

On est arrivé en ville pour rentrer dans le musée des beaux arts.

David nous a montré plusieurs photos du fleuve Charente. Enfin, on est allé au 3ème étage pour voir ce qui avait changé entre la Charente aujourd’hui et au XIXème siècle sur le tableau du peintre Boucart.

Cette matinée était intéressante mais on a beaucoup marché ! Julian

Le paysage fluvial aujourd’hui

Péniches sur la Charente                                   Club d’aviron

Coulée verte et passerelle Corto Maltese

Une écluse           Le musée du papier et au fond, le C.I.B.D.I.

La Charente est un fleuve sur lequel, aujourd’hui, nous ne lavons plus le linge , les femmes n’y tirent plus les bateaux. Ce sont seulement des activités de loisirs qu’on peut y voir:

Nous voyons 3 bateaux, l’Angoumois, la Bélandre et le bateau du propriétaire de la Bélandre : ce sont des péniches pour se promener sur l’eau, et à l’intérieur il y a un petit restaurant. Tout au long de la Charente, des écluses permettent de naviguer.

Nous pouvons y faire aussi de l’aviron, du canoë…

A pied ou en vélo, on peut se balader le long de la Charente,  sur la coulée verte, qui s’appelle comme ça parce qu’il y a des arbres. Nous avons construit une passerelle sur laquelle  nous pouvons passer pour y accéder. Maintenant, il y a une aire de jeux au port de L’Houmeau pour y jouer.

Autour du fleuve, nous avons construit des bâtiments (C.I.B.D.I., le musée d’art contemporain et le musée du papier). Ce sont des centres culturels.

Aujourd’hui le paysage fluvial a vraiment changé par rapport à autrefois. Élisa, Moïna et Mylhéna

les gabares

Les gabares sont des grands bateaux à fond plat car la Charente n’est pas très profonde, sur lesquelles il n’y avait que des hommes qui travaillaient. La voile se baissait pour que les gabares passent sous les ponts. Alors, pour faire avancer les gabares,  c’était soient des femmes, soient des animaux  qui les tiraient avec des cordes, de la berge. Il n’y avait pas d’arbres le long de la coulée verte  pour les gêner. Ce n’est que depuis 100 ans que les arbres ont poussé.

Les gabares servaient à transporter des marchandises, sur le pont, comme des tonneaux d’alcool : du cognac qu’on allait chercher dans la ville de Cognac pour les ramener dans la ville d’Angoulême. Elles transportaient aussi des canons car la fonderie de Ruelle existait déjà.

Aujourd’hui, les gabares ne servent qu’à faire du tourisme, il n’y a plus de transport de marchandises sur la Charente et sur tous les océans du monde, ce sont les cargos qui transportent les marchandises.     Accel, Guillaume, Maxime

Le paysage fluvial au XIXème siècle

Les chais Magelis    Au fond, la maison au toit d’ardoise

Le paysage fluvial du XIXème siècle était différent de celui d’aujourd’hui : par exemple, les chais Magelis étaient faits, avant, pour ranger de la bière, du cognac en tonneaux… Les familles qui possédaient ces chais étaient très riches.

On pouvait déjà y voir la maison au toit d’ardoise et la maison Alsacienne qui se situent  à St Cybard.

L’Houmeau faisait ainsi de la concurrence à Angoulême car les marchands vendaient beaucoup et étaient riches, ce commerce qui marchait super bien, existait dans notre région grâce au fleuve qui pouvait faire naviguer les gabares transportant des canons, des vaches, des tonneaux…

Il  n’y avait pas d’arbres à proximité des ponts pour que les gens tirent les gabares avec des cordes.

On a vu, sur une vieille photo, qu’ un cirque était passé et avait fait baigner ses éléphant dans la Charente. Arthur, Jean, Nicolas

Notre fleuve Charente

Carte de la Charente                 Maquette                      Vue des jardins verts

Le fleuve  Charente prend sa source à Chéronnac, dans un petit trou pas profond, en Haute-vienne, à 295 mètres d’altitude.

La Charente se jette dans l’océan Atlantique à Port des barques, près du fort Lupin, à côté de Rochefort. Longue de 370km, la Charente y termine sa course. Le fleuve Charente est un petit fleuve.Le fleuve passe par Angoulême, Cognac, Saintes… Il y a 21 écluses entre Angoulême et Rochefort.

On peut commencer à naviguer seulement à partir d’Angoulême parce que le fleuve est trop étroit avant : Le roi Louis XIV voulait construire un passage entre un affluent de la Loire et notre fleuve, mais la Charente était trop peu profonde à cet endroit.                             Amaury, Dorian, Nathan

Angoulême autrefois

Photo prise de la passerelle       Eglise St Jacques

Nous nous sommes installés sur la passerelle de Bourgines et nous avons regardé le paysage : David nous a dit que  les halles  étaient  l’ancienne prison. La tour la plus haute qu’on voit est la mairie, avant, c’était un château.

Par contre, arrivés au musée,  on a vu peint sur le tableau, le bureau d’octroi. Il se situait tout près de la passerelle, c’était une petite maison qui n’existe plus aujourd’hui.

Au bord de la Charente, on voyait déjà l’église St Jacques,  la grande maison au toit d’ardoise ainsi que la maison alsacienne (ces 2 maisons appartenaient à la famille Weiller qui possédait des usines de fils électriques) …

Exposition au musée du papier

L’Houmeau  était un quartier très riche grâce au commerce (grâce au transport maritime sur la Charente, même les animaux pouvaient être transportés en bateau ! ). Au musée du papier, nous avons vu les bustes sculptés des propriétaires de la papeterie avant. Lucas, Marine, Maëva

Les usines à papier

Il y avait beaucoup d’usines à papier à côté de ce fleuve nommé Charente car on utilisait l’eau pour faire du papier : Tout d’abord, avec la Charente, les moulins disposaient de la quantité d’eau nécessaire au bon fonctionnement des roues et machines du moulin. Mais cette eau entrait également dans la composition de la pâte à papier. Elle en était un des principaux ingrédients.

Lorsque les hommes ont abandonné les moulins à papier pour fabriquer une plus grosse quantité de papier, ils ont créé des machines et en Charente, il y a eu des usines à papier :  la grande cheminée sur la photo était autrefois une papeterie.

Tamara, Farsia, Ismaël

Le métier de lavandière

Ce sont des  femmes qui lavaient le linge.

On voit derrière la gabare, une petite cabane au toit blanc : comme le linge était lavé dans la Charente, les lavandières s’installaient partout autour. On voit un petit pont pour aller dans la cabane. Il y avait, à proximité, sur la berge, un lavoir , une pompe à eau .

C’était un métier dur car on pouvait tomber à l’eau et jadis, peu de femmes  savaient nager… L’hiver il faisait très  froid, donc l’eau était gelée et les mains des lavandières étaient gercées  et très abimées. Et l’été, sous leur toile de tente, il faisait très chaud et à force, elles en avaient marre de la chaleur.

Heureusement les machine à laver existent maintenant , mais ce tableau nous montre comment les femmes  se débrouillaient pour laver le linge autrefois.

Violaine,  Amel , Liliah